RMC Sport

Amiens: Elsner "comprend" les appels à la démission mais refuse de céder

placeholder video
Des banderoles appelant à la démission de Luka Elsner ont été déployées par les supporters d'Amiens lors du nul 0-0 contre Toulouse, ce samedi soir en Ligue 1. Une manifestation de colère que l'entraîneur slovène dit comprendre. Il se refuse toutefois à abandonner son poste.

"Trop c'est trop: Elsner démission": c'est le message envoyé par des supporters de l'Amiens SC contre leur entraîneur, avec une banderole exposée en tribune dans les dernières minutes du match nul 0-0 concédé ce samedi soir contre le Toulouse FC au stade de la Licorne. Ce résultat embarrassant pour le club samarien, comptant pour la 22e journée de Ligue 1, a permis à la lanterne rouge du championnat de mettre un terme à sa série noire de 11 défaites consécutives.

Si la banderole n'est pas restée déployée bien longtemps, car arrachée par les stadiers, le coach slovène a eu le temps de la voir. "Je ne crois pas qu'elle soit désobligeante à mon égard", a-t-il estimé en conférence de presse.

"Je ne fuirai pas mes responsabilités"

"Elle reflète une peur, tout simplement, de tout le monde. Ils ont le droit d'exprimer leur mécontentement. Je les comprends, mais je ne fuirai pas mes responsabilités", a tempéré Luka Elsner, qui n'a donc pas l'intention d'abandonner son poste.

"Mon rôle, c'est d'essayer de mettre les joueurs dans les meilleures conditions possibles pour qu'ils s'accrochent, gardent espoir et la foi, pour qu'on puisse à un moment donné accrocher le résultat qui nous sortira de là. C'est tout le défi qui est le mien aujourd'hui", a-t-il également déclaré au micro de Canal+.

Bloqué à la 18e place du classement, celle du barragiste, Amiens compte quatre points de retard sur le FC Metz. Un écart qui peut potentiellement s'accroître dimanche, puisque les Lorrains reçoivent l'AS Saint-Étienne (17h00). Surtout, le groupe de Luka Elsner n'a plus gagné en championnat depuis le 2 novembre (1-0 contre Brest). Il reste, depuis, sur sept défaites et trois nuls.

JA avec AFP