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Ancelotti : « Je suis optimiste »

Carlo Ancelotti

Carlo Ancelotti - -

A quarante-huit heures du très attendu choc au sommet de la L1 entre le PSG et l’OM (dimanche à 21h), le coach parisien s’est exprimé dans les colonnes du quotidien italien La Gazzetta dello sport. Morceaux choisis.

Méfiance vis-à-vis de l’OM
« Nous vivons un moment délicat. Le match contre Marseille est pour nous une grande opportunité pour nous relancer. Mais ça le sera aussi pour eux, car ils traversent une longue série négative. Ils ont de l'expérience et je ne pense pas que l'élimination en Ligue des champions les aura affectés. »

Le titre, sinon rien
« On est dans la course au titre et on a les joueurs pour le gagner. Je suis optimiste. Le championnat va se jouer au dernier moment d'autant plus qu'il faudra tenir compte de Lille qui, lui aussi, est dans le coup pour le titre et doit encore jouer contre nous et Montpellier. Leonardo insiste sur l'importance d'accéder directement à la Ligue des champions. »

Un PSG à forte identité française
« L'équipe sera renforcée mais pas chamboulée. On va prendre 3 ou 4 joueurs, mais je veux que le PSG ait une âme française parce que la différence se fait aussi grâce au sens d'appartenance. A Chelsea, il y a Cole, Lampard, Terry. Au Milan, Ambrosini, Nesta, Gattuso, Abate, Antonini. Au Real, Casillas, Sergio Ramos, Xabi Alonso. Et je ne vous parle même pas du Barca. Ici, les Sakho, Sissoko, Bodmer, Hoarau, Jallet doivent endosser ce rôle. »

Pastore comme Platini et Zidane
« Les critiques envers Pastore sont justifiées si on regarde exclusivement ses prestations. Il a les qualités pour apporter plus. Mais les critiques sont injustes si on lui met la pression au sujet des 43 millions payés à Palerme. Platini aussi était un objet mystérieux lors de ses six premiers mois à la Juventus. Même chose pour Zidane ou Falcao. Donnons-lui du temps. Le critiquer pour mieux m'attaquer fait partie du jeu. »

Son expérience en France
« Entraîner le Milan, la Juve, l'Inter sera toujours stimulant. Mais l'expérience à l'étranger permet de connaître d'autres cultures, d'autres ambiances. En Italie, il y a trop de polémiques et de pression. Ca détruit la beauté du football. Mais je pense que nous tous qui sommes à l'étranger pensons un jour rentrer en Italie. »