Antonetti : « Ne pas arriver à Marseille en courant à l’aveugle… »

Frédéric Antonetti - -
Frédéric, avez-vous toujours envie de revenir sur banc de touche ?
Bien sûr, je suis entraîneur dans l’âme. Mais pas n’importe où et n’importe comment… Bien sûr, je suis entraîneur dans l’âme. Mais pas n’importe où et n’importe comment…
Ca tombe plutôt bien, l'OM n'est pas n'importe quel club...
L’Olympique de Marseille, ça peut intéresser mais pas n’importe comment non plus comme je l’ai dit. Quand on regarde les dernières années depuis que Robert Louis-Dreyfus avait racheté le club, on s’aperçoit qu’il n’y a que deux entraîneurs qui ont réellement eu des moyens. C’est Rolland Courbis et Didier Deschamps. Les autres, eux, ont eu des effectifs qui n’étaient pas aussi costauds que ça… Pour dire vraiment la vérité, j’ai souvent par le passé été sondé par l’Olympique de Marseille. Ca ne s’est jamais concrétisé. Si Robert Louis-Dreyfus était encore vivant, je pense que j’aurais eu ma chance là-bas.
Parce que ça semble plus compliqué pour aller entraîner à l'heure actuelle ?
Je ne sais pas, je n’en sais rien. Robert Louis-Dreyfus m’appréciait et je pense que j’aurais eu ma chance. Aujourd’hui, je n’en ai aucune idée. Je ne parle que de ce que je sais. De ce que je ne suis pas au courant, je n’en parle pas.
Mais si le club phocéen vous proposait le poste d'entraîneur après l'intérim de José Anigo et avec des moyens de recruter l'été prochain, seriez-vous intéressé ?
Ce n’est pas tellement recruter, c’est plutôt de savoir dans quelles conditions on va travailler : avec qui et comment ? Je ne vais pas arriver à Marseille en courant à l’aveugle. Mais ce n’est pas d’actualité puisqu’ils ne m’ont pas contacté.
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