Arbitrage: le communiqué lunaire de Bastia… directement adressé aux instances

Après un OL-Bastia houleux, que le SCB a terminé à neuf, après notamment l’expulsion sévère de Jean-Louis Leca, le club corse s’est fendu d’un communiqué haut en couleurs, directement adressé aux instances du football français.

Le communiqué s’intitule « Le SCB interpelle les instances ». Un titre sobre, pour une complainte qui l’est beaucoup moins. Après un OL-Bastia aux décisions arbitrales contestables, le club corse a choisi de s’adresser directement aux instances du football en des termes fleuris, dont nous vous laisserons le soin d’apprécier l’objectivité.

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M. Schneider dans le viseur

Le SCB explique vouloir y revenir non pas sur l’erreur d’arbitrage (bien qu’il le fasse quand même), mais sur le rapport complémentaire de l’arbitre, M. Schneider. « Comme ont pu le constater à l’aide des différents ralentis des centaines de milliers de téléspectateurs et de nombreux observateurs impartiaux, notre gardien n’a en rien fauché l’attaquant international. C’est au contraire ce dernier qui, après avoir délibérément marché sur le pied de notre gardien, simule grossièrement un plongeon qui a hélas abusé M. Schneider et ses assistants. »

Après avoir posé le décor, le communiqué liste une série de questions, directement adressées aux sommités du foot français : « Notre club ne peut cette fois que sortir de sa réserve, en interpellant directement les instances du football français sur le caractère particulièrement intolérable de ces rapports complémentaires systématiques (ou presque), faisant fi de toute objectivité et de la vérité que les images permettent pourtant de rétablir. »

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« Des questions claires pour des réponses claires »

Question 1 : « Comment M. Schneider peut-il toujours pondre, a posteriori et avec tous les éléments techniques disponibles en sa possession, un rapport totalement à rebours de celui de l’ensemble des observateurs ? Pour quelle raison y inclure que « le joueur a quitté le terrain lentement » ? Comment interpréter cette attitude si ce n’est de s’être payé Jean-Louis Leca et Bastia ? »

Question 2 : « L’admission par certains arbitres qu’ils ont pu se tromper ou qu’ils ont pu être grugés est-elle limitée aux cas Imbula et Balotelli ? Ou bien en dehors de ces cas, et à l’instar de l’infaillibilité pontificale, peut-on parler aujourd’hui d’une infaillibilité arbitrale de fait ? »

Il y en a encore deux autres, du même acabit.

Une question de confiance

Le club de Bastia attend donc des réponses, et que soit « clairement définies les règles du jeu ». Et de conclure : « Du résultat de cette attente, dépendra l’attitude que nous adopterons à l’avenir vis-à-vis de ces comportements qui n’ont que trop duré ! »

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