Armand : « On s’interroge »

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Sylvain Armand, comment avez-vous vécu toute l’agitation au club ces derniers jours avec l’annonce du départ de Paul Le Guen à la fin de la saison ?
C’est vrai qu’après la défaite contre Rennes (0-1), on n'a pas trop parlé football pendant dix jours… Ce n'était pas évident à gérer, mais on a montré notre caractère et notre état d’esprit en allant chercher une victoire après tout ça. J’ai été très content et rassuré mercredi de pouvoir obtenir cette victoire (contre Le Mans 1-0) pour continuer à jouer quelque chose lors des trois derniers matches de championnat.
On a senti, avec l'annonce du départ de Le Guen, que tout le vestiaire n'était pas derrière lui…
Ce que je peux vous dire, c'est que Paul Le Guen est une personne que j'apprécie… Mais je ne pense pas que ce soit le bon moment de parler de tout ça. Aujourd’hui, il faut se concentrer sur le terrain. Plus tard, certains d’entre nous nous exprimerons pour remercier le coach –j’en ferais certainement partie-, mais aujourd’hui je ne veux pas en parler. Même entre nous, on n’a pas voulu en parler pour ne pas se disperser.
Est-ce important de connaître rapidement l'identité du nouvel entraîneur ?
Oui, c'est important de le savoir. L’avenir de certains joueurs va dépendre de l’entraîneur, alors tout le monde s'interroge. Quand vous êtes à trois semaines d'une éventuelle place en Ligue des Champions ou d'une place européenne, et que vous savez que l'entraîneur ne sera pas le même, qu'il va y avoir des changements dans la direction… C'est sûr que tous les joueurs se posent des questions. Mais aujourd’hui, on s’aperçoit aussi qu’on est capable de répondre présent sur le terrain malgré tout ça, et on préfère éviter de se poser toutes ces questions pour se concentrer sur la fin du championnat.
Antoine Kombouaré a-t-il le profil pour entraîner le PSG selon vous ?
S’il vient, c’est qu’il a. Mais je n’ai pas envie d’en parler aujourd’hui…
Vous êtes arrivé au club en 2004. Toutes ces crises ne vous ont-elles pas donné envie de quitter le club ?
Non, c'est vrai que c'est usant mais je suis habitué à ce genre de choses maintenant. C’est Paris qui veut ça… C'est sûr, je préfère la stabilité mais j'aime le PSG. Cela fait longtemps que je suis là et c’est la première fois qu’on joue les cinq premières places. J'espère pouvoir revivre une saison comme celle-ci.
Pourtant, on dit que le PSG chercherait un latéral gauche…
C'est possible. On fera avec.