Aulas : « A la place de Karim, j’y serais allé aussi »

Le président lyonnais estime qu’il était difficile de barrer la route du Real Madrid à Karim Benzema. Et assure que la colonne arrivées ne va pas tarder à grossir.

Les départs de Juninho ouvrent-ils une nouvelle ère à l’OL ?
Les sujets ne sons pas les mêmes. Karim a eu la possibilité de partir parce que c’était le Real Madrid, son rêve de gosse. Quand il est revenu de vacances et qu’on lui a proposé de rejoindre Kaka ou Ronaldo, les choses ont changé. Il avait vraiment envie de tenter cette aventure et j’avoue j’y serais aussi allé à sa place. Tout ça s’est passé en bonne harmonie parce qu’on ne pouvait pas le priver de ça.

Etait-ce le bon moment pour le vendre ?
La discussion a été assez rapide et je savais que les offres seraient déterminantes, de l’ordre du tsunami. C’est aussi une sorte de respect pour le centre de formation. Cela doit être une fierté de le faire jouer dans un tel club et non pas un motif de jalousie. J’emmènerai d’ailleurs les éducateurs au premier match de Karim à Madrid.

« Des choses sont possibles avec le Real »

La piste Van Nistelrooy est-elle liée au dossier Benzema ou est-ce une simple coïncidence ?
C’est difficile de parler de choses qui vont se dérouler dans le futur. Mes liens ave Florentino Perez datent de mon arrivée au G14. Ces relations privilégiées peuvent nous permettre d’avoir une meilleure écoute en cas de demande de notre part. On a misé sur cette relation de confiance pour discuter dans de bonnes conditions si Claude était amené à vouloir un joueur du Real. Effectivement des choses possibles même si rien n’est arrêté aujourd’hui. Je fais confiance à l’homme de terrain, en lui donnant la possibilité de faire ce qu’il a dans la tête. On a les moyens de lui donner satisfaction et on ira au bout du projet.

Un duo Van Nistelrooy-Lisandro Lopez aurait de l’allure…
Je ne peux pas rentrer là-dedans. Ce genre d’affaires doivent être faites de manière confidentielle. C’est déjà assez compliqué. Avant même le transfert de Karim, nous avions fondé un plan de recrutement avec trois-quatre joueurs de valeur internationale Il va y avoir des arrivées. On n’est pas vraiment pressé parce qu’on sait ce qu’on veut et on a les moyens de ce que l’on veut.

« A Porto dimanche »

Certaines se demandent si vous n’avez pas vendu Karim Benzema parce que vous n’aviez pas le choix…
J’ai entendu le diplômé d’Harvard qu’est Guy Roux évoquer des difficultés financières. Je le rassure, il n’y a pas de souci. Au 26 juin, notre trésorerie brute était 116 millions d’euros, avant le départ de Karim. La situation financière de l’OL n’est absolument pas en cause. On va le démontrer très rapidement. Les prochaines arrivées satisferont les supporters.

Avez-vous bien rendez-vous demain (vendredi) à Porto au sujet de Lisandro Lopez ?
Je vais à Porto dimanche mais pas obligatoirement pour Lisandro Lopez. J’y vais pour faire avancer un certain nombre de dossiers avec le président Pinto. C’est un personnage important qui possède beaucoup de joueurs susceptibles de nous intéresser, dont Lisandro Lopez fait toujours partie je pense.

Vous avez l’habitude de prendre un gros poisson en L1 chaque saison. Est-ce que cela pourrait Gignac ?
Je veux dire au président Sadran que j’ai vécu sa situation avec Michael Essien et aujourd’hui avec Karim. On sort parfois grandi, quand on veut devenir un grand club, de donner la possibilité à son joueur d’évoluer là où il le souhaite…

La rédaction-Coach Courbis