Aulas : « L’OL a été désavantagé »

Jean-Michel Aulas - -
Jean-Michel Aulas…
(Il coupe) Ça va être bref. Je ne compte pas monopoliser la parole. Je voulais exprimer de manière collective mon indignation sur la manière dont ce match a été arbitré. Toutes les actions litigieuses, et je ne veux même pas les citer, ont été toujours dans le même sens. Il y a des moments où, quand on fait des investissements de ce type-là, il faut avoir un peu de recul. J’ai essayé de l’avoir. C’est vrai qu’en première et en seconde périodes, il y a eu des incidents. Comment peut-on siffler quatre minutes d’arrêts de jeu ? Il faudra qu’on m’explique comment il (Fredy Fautrel, ndlr) fait le décompte. C’est impossible.
On vous sent en colère…
Vous avez devant vous un président qui est déçu, malheureux d’avoir à cautionner un certain nombre d’initiatives où l’orgueil est mal placé. C’est vrai qu’à un moment donné, on était le club le plus important. Dans la psychologie de ce qui nous a été présenté, il y a eu des erreurs. Je viens m’en excuser auprès de vous parce que le football doit être un spectacle objectif et ça n’a pas été le cas aujourd’hui.
Vous parlez d’erreurs, d’incidents. A quoi faîtes-vous référence ?
Sur le 3e but, il y a une faute sur un joueur lyonnais. Elle doit être sifflée, elle n’a pas été sifflée. Plusieurs fois le ballon est sorti, on n’a pas arrêté le jeu. Chaque fois qu’il y a eu des fautes dans le sens de l’Olympique lyonnais, on ne les a pas sifflés de manière à permettre une remontée adverse. Le PSG a très bien joué, probablement. Ceci étant, sur le plan des règles du jeu, je considère que l’OL a complètement été désavantagé.
Dans quel but selon vous ?
Je ne sais pas pourquoi. Je ne sais pas dans quel intérêt… C’est un peu dommage. Je voulais l’exprimer. Je suis quelqu’un qui a toujours dit ce qu’il pensait. Ce soir (samedi), je suis vraiment déçu. Déçu du résultat mais aussi de ce qui s’est passé en première et seconde périodes et pendant les arrêts de jeu.
Le titre de l'encadré ici
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Garde : « Ça fait mal »
Dans la foulée de son président, l’entraîneur de l’OL a également laissé poindre un sérieux doute sur l’arbitrage de Fredy Fautrel. Mais d’une façon plus policée que son président. « On était mené 1-0, on a mené 3-1. On a pris un but à la 46e minute de la première période. Ça fait mal. Je n’ai pas revu les images. Bon… l’arbitre me dit qu’il est sûr de lui. C’est qu’il doit y avoir pénalty. Après, le sentiment, c’est qu’on joue une équipe de Paris qui a des arguments, qui est une belle équipe. Quand on mène 3-2, qu’on encaisse le troisième but du 4-3, on a arrêté de jouer. En tout cas, on n’a pas joué avec suffisamment de vice et de maturité. »