Avant TFC-Lorient, Pascal Dupraz règle ses comptes avec Bernard Casoni

Les retrouvailles entre Pascal Dupraz et Bernard Casoni s’annoncent tendues samedi à l’occasion de Toulouse-Lorient pour le compte de la 17e journée de Ligue 1. Les deux entraîneurs sont en froid depuis leur collaboration à Evian-Thonon-Gaillard. Et ce jeudi, le premier a répondu au second sur une fin d'aventure houleuse en Haute-Savoie.

Pas sûr que la poignée de mains entre Pascal Dupraz et Bernard Casoni soit très chaleureuse samedi avant le coup d'envoi de Toulouse-Lorient comptant pour la 17e journée de Ligue 1. Car les retrouvailles entre les deux entraîneurs qui ont collaboré ensemble au sein du club haut-savoyard d’Evian-Thonon-Gaillard entre 2010 et 2012 s’annoncent glaciales.

Casoni : "Dupraz m'a mis des bâtons dans les roues"

Rappel des faits : avant qu’il ne succède à Sylvain Ripoll à la tête des Merlus, l’ancien défenseur de l’OM, alors sans club, avait expliqué au mois de septembre pourquoi il ne garde pas un bon souvenir de son homologue : « Bien sûr qu’il voulait ma place, avait-il lâché sur le plateau du « Vestiaire » sur SFR Sport 1. Il m’a mis les bâtons dans les roues. (…) Il a divisé les gens au club. C’est son père qui l’avait créé. Lui voulait entraîner en Ligue 1. Il y est arrivé. (…) Il a commencé à dire que je rentrais en Corse. Quand j’ai un jour et demi de repos, je vais où je veux. Je n’ai jamais manqué d’entrainement, il a commencé à se plaindre au niveau de mes adjoints, de la direction… J’avais les résultats pour moi. Pendant deux ans, j’ai bien fait mon boulot. »

Dupraz : "Faut pas aller chercher des excuses"

Ce jeudi, à deux jours des retrouvailles, Pascal Dupraz a donné sa version des faits. « J’ai été celui qui a insisté lourdement pour qu’il soit l’entraîneur de l’ETG, a rappelé celui qui a coaché le club haut-savoyard entre 2012 et 2015. Il l’a été pendant deux ans avec la réussite que l’on connait (Casoni a fait monter le club de National jusqu’en L1, ndlr). Et s’il en est parti, c’est uniquement de sa faute ! Uniquement ! Faut pas aller chercher des excuses. Le football, c’est un métier, et quand on est entraîneur, c’est un métier à plein temps. »

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Et Pascal Dupraz de développer : « C’était leur histoire entre les dirigeants et Bernard Casoni. Moi j’étais directeur sportif. Je n’étais pas bien informé. D’un côté je me faisais tirailler parce que Bernard Casoni partait tous les week-end laissant les joueurs se décrasser avec ses adjoints. Lui disait qu’il avait un accord. Je leur disais sans cesse : « Revoyez-vous parce qu’il y a manifestement quelque chose qui ne va pas. »

Dupraz : "Une poignée de mains peut être faux cul"

Mais si Pascal Dupraz affirme avoir joué les médiateurs, il a pris le soin de souligner toute son admiration pour Sylvain Ripoll puis n'a pas épargné son prédécesseur à Evian-TG. « Il sait pourquoi je ne l'ai plus soutenu mais je n'ai pas à l'évoquer devant vous. Bernard Casoni ne connait pas l’ETG. Il ne l’a pas assez fréquenté pour dire ce qu’il en dit. C’est de l’histoire ancienne, ce qui compte, c’est le match de samedi. » Et la poignée de main ? « Bien sûr qu’on se serrera la main au début et à la fin des matchs mais une poignée de main, ça ne veut rien dire… Elle peut être faux cul, sincère… » Samedi, il faut plutôt s'attendre à la première option.

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AB avec WT