Azpilicueta : « Je n’ai jamais douté »

Alors qu’il commençait à prendre ses marques à l’OM, le jeune arrière droit espagnol a été victime d’une rupture des ligaments croisés antérieurs du genou le 27 novembre face à Montpellier (4-0). Spectateur frustré de la saison olympienne, « Azpi » s’est confié sur sa longue convalescence.

Cesar Azpilicueta, tout d’abord comment allez-vous ?

L’évolution de ma blessure au genou est très bonne. Cela fait maintenant cinq mois que je me suis fait opérer. Je devrais reprendre l’entraînement avec le groupe la semaine prochaine. Je suis dans la dernière phase. On ne réalise pas la chance que l’on a de s’entraîner normalement lorsqu’on n’est pas blessé.

Qui avez-vous envie de remercier ?

Ma copine. Elle a été tout de suite près de moi quand je me suis blessé. C’est elle qui est venue me chercher au stade car je ne pouvais pas conduire. Toutes les demi-heures, elle me posait de la glace sur mon genou. C’est important d’avoir quelqu’un près de soi pour être aidé quand on ne peut rien faire soi-même.

Quel a été le moment le plus difficile ?

Le jour de l’opération. C’est la première fois que je me retrouvais dans un bloc opératoire. On pense toujours que ça va bien se passer mais ce n’est quand même pas facile. Après l’opération, mon genou a bien tenu. Je n’ai jamais douté.

Peut-on espérer vous revoir sur une pelouse de Ligue 1 avant la fin de la saison ?

Durant la première semaine de reprise, il sera difficile d’être disponible pour le coach (Didier Deschamps, ndlr). Après on verra. Il restera deux matches. Et puis il y a la phase finale des championnats d’Europe Espoirs au mois de juin. Si on veut être réaliste, c’est mon objectif même si j’ai envie de jouer avec l’OM.

Quels ont été les moments les plus difficiles à vivre en tant que spectateurs ?

Les matches importants comme les déplacements à Manchester United (2-1, en huitièmes de finale de C1) ou au Stade de France en finale de la Coupe de la Ligue (1-0 contre Montpellier). On a envie de jouer, mais on ne peut rien faire.

Dernière question, croyez-vous toujours au titre ?

Bien sûr ! Nous ne sommes qu’à quatre points de Lille.