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Azpilicueta : « Le départ de Lucho nous a fait mal »

Cesar Azpilicueta

Cesar Azpilicueta - -

Invité ce mercredi de Luis Attaque, sur RMC le latéral droit de l’OM, forfait pour le match contre Montpellier, revient sur la période délicate de son club. Et attribue une partie des soucis des Phocéens au départ de l’Argentin cet hiver.

César, la situation de l’OM est vraiment délicate…

C’est vraiment une situation difficile. Même quand j’ai joué le maintien avec Osasuna, c’était autre chose. Avec les objectifs que l’on avait cette saison et l’exigence que l’on a, c’est très dur.

On sent Didier Deschamps très touché…

C’est encore plus dur pour lui. C’est le coach, le responsable du sportif. Donc c’est forcément compliqué pour lui.

On a évoqué certaines tensions dans le vestiaire la semaine dernière.

Les tensions sont normales. Quand les résultats sont là, tout se passe bien. Quand ça ne va pas, on essaie de trouver des solutions parce que personne n’aime perdre autant de matches d’affilée.

L’OM peut-il relever la tête ?

Il reste un mois pour le faire. On en a les moyens. Après, à chaque fois qu’on a essayé de le faire, on a repris un coup derrière la tête. Il faut se relever le plus vite possible. Ce serait bien pour la confiance et pour le classement. On n’est pas là où on doit être même si, quelque part, on est à notre place. On va essayer de changer ça et finir plus haut.

Contre Paris, vous avez tout de même réalisé une belle prestation. Et ça n’a pas suffi.

On était vraiment dégoûté. Sauf lors des premières minutes où on n’a pas existé, on est bien revenu. Je pensais qu’on pouvait gagner le match en deuxième période, surtout après l’égalisation. Mais on prend un but deux minutes après. On a eu les occasions pour revenir. Mais on est dans une spirale noire et on ne prend pas de point.

Est-ce qu’une victoire samedi en Coupe de la Ligue sauverait votre saison ? Didier Deschamps dit que non.

Moi aussi. La Coupe, c’est le minimum, je pense. Lorsqu’on se rappelle du mois de janvier, où on jouait sur les quatre tableaux, le mieux reste la Ligue des champions. En championnat, notre situation est catastrophique. On avait aussi beaucoup envie de remporter la Coupe de France. Mais notre élimination nous a fait beaucoup de mal.

On sait que vous étiez très proche de Lucho Gonzalez (retourné cet hiver à Porto). Son départ semble avoir laissé beaucoup de traces dans le vestiaire…

La réalité est là, non ? Depuis qu’il est parti, on n’a gagné que le match à l’Inter. Il était très important pour nous aussi dans le vestiaire. Même s’il n’était pas tout le temps à 100 % sur le terrain, il a tout donné, il est resté professionnel. Il n’a jamais dit un mot de travers. Son départ a fait beaucoup de mal au groupe. C’est peut-être une coïncidence mais… les chiffres sont là.