
Bastos : « J’ai toujours réussi à progresser »

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Michel, comment se passent vos premiers pas à Lyon ?
Ça se passe super bien. J’ai été très bien accueilli par les joueurs et le staff. C’est conforme à ce que j’imaginais et j’en suis très content. J’ai trouvé ici des choses qui n’existaient pas à Lille, où les structures étaient déjà très bonnes. Ça m’impressionne beaucoup.
Vous avez retrouvé votre ex-entraîneur à Lille, Claude Puel, et d’anciens coéquipiers. Cela doit faciliter votre intégration…
Bien sûr. J’avais croisé des joueurs comme Jean II Makoun et Mathieu Bodmer à Lille. Il y a aussi des compatriotes brésiliens qui m’aident à m’intégrer. J’ai même travaillé deux ans avec le médecin de l’OL (Emmanuel Ohrant). Je suis en France depuis trois ans et ce sont des gens que je connaissais avant.
Vous êtes parti pour évoluer côté gauche…
C’est ce qu’il s’est passé hier (dimanche) contre La Corogne (2-2 en amical, ndlr) mais, à un moment du match, on est repassé à un système avec un seul attaquant. Je ne sais pas comment le coach va décider de jouer mais le système à deux attaquants me plait bien parce que ça me permet d’avoir plus d’options. Il a permis aux deux avant-centres (Gomis et Lisandro Lopez) de marquer. Cela veut dire que ça pourrait être une bonne solution.
Lyon n’a remporté qu’un seul de ses six matches de préparation. Est-ce un peu inquiétant ?
Moi, je ne m’inquiète pas. Je crois à cette équipe. Des joueurs sont arrivés en cours de préparation et ont montré des qualités. J’ai connu des équipes qui gagnaient tout pendant les stages et allaient moins bien en championnat. Ce n’est pas un signe que ça va marcher ou pas. On est encore en préparation, les jambes sont un peu lourdes. Je n’ai pas de doutes et ça va aller. On sera prêt pour le premier match au Mans, puis pour la Ligue des Champions.
Vous avez inscrit 14 buts et délivré 9 passes décisives l’an passé. Vous êtes-vous fixé des objectifs personnels cette saison ?
Non, je ne me fixe pas de chiffres. Depuis que je suis arrivé en France, j’ai toujours réussi à progresser. Je me considère plus comme un passeur que comme un buteur. Je veux encore finir en tête des passeurs du championnat. Après, marquer plus que 14 buts sera difficile parce que les défenseurs vont faire plus attention.
Lyon peut-il constituer un tremplin vers un plus grand championnat ?
Je ne suis que depuis trois semaines dans un très, très grand club, où je ne manque de rien. Je ne me projette pas encore sur les années futures. Mais pourquoi pas un jour jouer dans le championnat espagnol.
Pensez-vous à l’équipe du Brésil en cette saison de Coupe du monde ?
J’ai vu que le sélectionneur (Dunga) disait que j’avais la possibilité d’intégrer la sélection mais qu’il fallait que j’évolue dans un grand club. J’ai réussi à venir à Lyon et c’est maintenant à moi de travailler pour faire une meilleure saison encore, être plus connu au Brésil et porter le maillot de la sélection.