Baup : « A chacun d’assumer »

- - -
Elie, Nantes a abandonné toute chance de se maintenir samedi à Sochaux (1-2)…
On a poussé jusqu’au bout l’espoir de maintien mais ce serait fou de penser qu’il y a encore un espoir avec cette différence de but (-22 contre -6 pour Caen). Il faut prendre conscience que ce ne sont pas les deux derniers matches qui nous ont amené là. Ça fait plusieurs semaines que le signal d’alarme est tiré. Depuis Le Mans (victoire 2-0), il y a eu beaucoup de péripéties avec beaucoup d’égalisations à domicile et un sale match contre Le Havre (défaite 2-1). C’est ce qui nous a fait basculer du très mauvais côté.
L’accueil a été violent dimanche matin à la Jonelière. Comment l’avez-vous ressenti ?
Les gens n’ont pas à être complaisants sur le fait de descendre deux fois en trois ans. Je demande simplement à chacun d’assumer la situation et de continuer à faire dignement son métier.
Par où commence la rénovation du FCN ?
Je n’ai pas de leçons à donner. Je suis encore dans ce que j’ai vécu depuis que je suis arrivé. Je le vis encore jusqu’au dernier match contre Auxerre et puis des décideurs donneront les orientations. C’est dur pour un club comme Nantes d’être relégué deux fois en trois ans. C’est un invraisemblable gâchis quand on voit ces infrastructures. J’ai aussi des choses à me reprocher, je me sens responsable mais on ne maîtrise pas tout et des choses étaient déjà irréversibles à mon arrivée. Je transmettrai à mes dirigeants mon ressenti sur certaines situations mais je ne peux exposer ça en public maintenant.
Serez-vous encore à Nantes la saison prochaine ?
Le métier d’entraîneur est fait de challenges à relever et je ne l’ai pas relevé. Je rappelle que, dans je suis arrivé, je n’étais pas la priorité mais j’ai ça dans la peau je n’ai pas écouté ceux qui me conseillaient de ne pas venir. Je pensais qu’on allait y arriver. J’ai fait face à des situations difficiles, en trouvant parfois les bonnes réponses. Il faut digérer tout ça et je verrai ensuite.