Baup : « Je n’ai pas sombré »

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Elie Baup, quand avez-vous senti que votre collaboration avec Toulouse avait du plomb dans l’aile ?
Quand le président m’a dit que c’était fini ! Lorsqu’on arrive à se sauver lors de la dernière journée, on efface tout ce qui s’est passé durant l’année et on se dit que c’était une belle aventure. On ne pense donc pas à un possible départ. Sur mes deux saisons passées à Toulouse, j’ai une moyenne de 50 points. Nous avons disputé l’an passé la Coupe d’Europe, nous restons en Ligue 1 cette année. Je laisse donc le club dans un meilleur état qu’il y a deux ans.
Regrettez-vous certaines de vos décisions cette année ?
Quand on est entraîneur, on commet toujours des erreurs. Ce qui est certain, c’est que durant quatre mois, il y a eu une remise en cause totale de notre métier. Dans les moments difficiles, il faut beaucoup d’humilité, on se retrouve au raz des pâquerettes. Quand on joue le maintien pendant quatre mois, on ne peut pas craquer. Ma plus grande fierté est de ne pas avoir sombré.
De quoi sera fait votre avenir ? Pour le moment, j’attends. J’ai des sollicitations pour entraîner dans des endroits exotiques, comme le Qatar. Mais je préfère entraîner en France ou en Europe. Pour l’instant, il n’y a rien de sérieux.