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Belhanda : « Je ne peux pas prédire l’avenir »

Younes Belhanda

Younes Belhanda - -

Invité de Luis Attaque ce lundi, Younes Belhanda est revenu sur son excellente prestation face au PSG (2-2), dimanche. Il a en revanche balayé la question sur son avenir. Son président, invité surprise de l’émission, aimerait le garder un an ou deux…

Younes Belhanda, comment expliquez-vous votre excellente performance personnelle, dimanche face au PSG (2-2) ?

Je me suis senti bien. Toute l’équipe était aussi en forme. Quand tu touches ton premier ballon et que tu fais quelque chose de bien, tu sens que tu es dans le match. Il faut aussi savoir gérer ses efforts. Dans des matches comme ça, tu es un peu fou, tu veux courir partout. Mais tout le monde a bien géré.

Avez-vous pris conscience que vous pouviez disputer le titre jusqu’à la fin de la saison ?

Je ne sais pas. Peut-être avec de la chance. Paris est une grosse équipe et a l’étoffe pour aller jusqu’au bout. On est conscients de nos qualités. On a produit du beau jeu hier. Mais depuis le début de la saison, on a déjà rendu de nombreuses copies identiques. Ça confirme juste notre niveau de jeu. Tout le monde connait nos qualités : nous mais aussi les autres équipes et les gens qui suivent le football.

Après l’ouverture du score Alex, n’avez-vous pas eu peur de laisse filer le match comme au match aller (3-0) ?

Sur le premier but, j’ai eu l’impression de revivre le match aller. On a dominé notre sujet pendant trente minutes avant de prendre un but un peu casquette sur un coup-franc avec une trajectoire bizarre. On a eu les ressources mentales pour égaliser avant la mi-temps. Ça nous a redonnés confiance. On a été réguliers tout au long du match sauf sur le but qu’on prend à la fin.

Vous en êtes à l’origine…

Oui (rires). Je le prends pour moi, c’est de ma faute.

Belhanda à Nicollin : « C’est lui le patron ! »

Avez-vous été impressionné par le PSG ?

C’est une grosse équipe avec des joueurs de classe internationale. Paris m’a toujours impressionné parce que c’est le club de la capitale. Hier, on a joué à guichets fermés dans un super stade. Quand tu fais ce métier, tu rêves de jouer des matches comme ça. En tant que jeune pro, ça me donne énormément de plaisir.

Votre prestation n’est pas passée inaperçue et relance la question de votre avenir. Dépend-il d’une qualification en Ligue des champions ?

Jouer la Ligue des champions, ce sera bien pour moi et pour le club. Je ne peux pas prédire l’avenir. Il faut en parler avec le président.

(Question surprise de Louis Nicollin, le président de Montpellier, que ne reconnait pas Belhanda…) Comment est-votre président ? Est-ce qu’il est sympathique ?

Y.B. : C’est un gros affectif. Il aime son club et ses joueurs. C’est pour ça qu’il y a une bonne ambiance dans ce club. Il est très familial et il aime beaucoup ses joueurs.
L.N. : ... (rires)
Y.B. : (Rires) Je ne vous ai pas reconnu !

Pourquoi n’êtes-vous pas venu au Parc des Princes, Louis ?

L.N. : Je me suis dégonflé au dernier moment. J’en pouvais plus.
Y.B. : Il fallait venir président !
L.N. : Vous avez fait une partie admirable. Je suis heureux, tu ne peux pas savoir. Je te fais des gros bisous. Tu es quelqu’un d’adorable qui ne se prend pas la tête. Continue comme ça et tu réussiras, j’en suis sûr.

Allez-vous conserver Younes Belhanda en fin de saison ?

L.N. : Pour les jeunes qui ont été formés au club et qui ont beaucoup donné, s’ils ont une opportunité très bonne pour eux, il faut qu’ils en profitent. Mais un garçon comme Younes a encore un an ou deux à Montpellier. Et tout ira bien après.
Y.B. : C’est lui le patron !