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Benarbia : « L’entrée de Beckham va booster le PSG »

Ali Benarbia

Ali Benarbia - -

Le PSG et l’OM remettent le couvert ce mercredi pour le 8e de finale de Coupe de France (20h55). Pour Ali Bernabia, membre de la Dream Team RMC et ancien du PSG (1999-2001), la physionomie de ce choc sera tout autre que celle de dimanche.

« Ce PSG-OM de Coupe de France va être un tout autre match et ça change tout, notamment sur le plan mental. L’équipe du Paris Saint-Germain ne sera pas la même qu’en championnat, alors que Marseille, on le sait, n’a pas de profondeur de banc. Ils auront pratiquement la même équipe.

C’est à double tranchant. Certains disent que quand tu gagnes, tu as un ascendant psychologique, surtout dans un PSG-OM. D’un autre côté, ça peut servir à l’Olympique de Marseille. A l’entraîneur de booster, de piquer un peu ses joueurs. Surtout que dimanche, durant les quatre-vingt-dix minutes, Marseille a eu les occasions pour marquer.

Pour le PSG, ça sera beaucoup plus simple car la pression, ils l’ont à chaque à match, dans toutes les compétitions. Ils ont le propriétaire, le directeur sportif, l’entraineur qui met la pression à chaque match pour une seule chose : gagner les matchs.

Zlatan, tel Maradona ou Platini

Pour ce match, il y aura des changements, notamment l’entrée de David Beckham. Ces changements vont booster cette équipe du PSG qui a plus besoin d’étincelles, que de joueurs qui gèrent un peu trop le score.

Quant à Zlatan et à son attitude, il n’y a pas de soucis puisqu’il joue tout le temps comme ça. Il veut que son équipe suive son rythme. Et si ce n’est pas le cas, lui continue sur son propre rythme. A faire du Zlatan. Mais quand un personne marque autant de buts et fait la différence, ça reste un poids important pour les adversaires. On a donc toujours besoin de Zlatan dans son équipe.

Même s’il peut être moyen comme en ce moment, il ne faut pas oublier qu’il fait toujours la différence. C’est ce qu’il sait faire de mieux sans être spécialement bon. Avoir ce style de joueur permet d’aller plus haut. On pense au caractère de Maradona ou de Platini. Même si ces joueurs étaient fatigués, ils savaient faire la différence à tout moment. Quand Zlatan joue et quand Zlatan ne joue pas, on ressent la différence. »