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Blanc : « Bordeaux n'est pas au-dessus »

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Tenu en échec par Montpellier (1-1), Bordeaux a manqué l’occasion de lancer parfaitement un mois de mars démentiel. Son entraîneur s’attend de toute façon à lutter jusqu’en mai pour conserver son titre.

Comment analysez-vous ce nul (1-1) contre Montpellier, dimanche ?
On a d’abord manqué d’agressivité dans les duels, ce qui a permis à Montpellier de nous poser des problèmes. Sur l’action du premier penalty de l’expulsion de Michaël Ciani, on n’arrive pas à anticiper ou à faire faute. Mais une fois dos au mur, à dix contre onze, on a été meilleurs. C’est une qualité qui sera indispensable pour toutes les échéances qui nous attendent. Il faut s’appuyer sur notre deuxième mi-temps. En plus, on revient bien physiquement.

Mais ce résultat accentue la pression sur vos deux matchs en retard…
Ça ne sert à rien de raisonner comme ça. Vous savez ce que je pense des « si ». J’entends dire que le championnat se resserre. C’est le cas et tout le monde en est assez heureux parce que ça va donner des matchs à enjeu. Bordeaux a deux matchs de retard qui ne sont pas gagnés mais qui ne sont pas perdus non plus. Jouons-les pour savoir.

A quel type d’opposition vous attendez-vous mercredi contre Auxerre ?
Je connais bien ce club (il y a évolué lors de la saison 1995-1996, ndlr), qui a un style de jeu auquel il ne déroge pas. Ils ont des joueurs offensifs intéressants, même s’ils défendent très bas et acceptent la domination adverse pour mieux repartir en contre. C’est leur marque de fabrique. Contrairement à ce qu’on dit parfois, je pense qu’Auxerre n’est pas l’équipe qui va fermer le plus le jeu à Chaban-Delmas.

Le classement actuel est virtuel. Cela perturbe-t-il vos joueurs ?
On subit cette situation mais je ne sais pas si elle nous perturbe. Quand je vois qu’on a des matchs en retard et qu’on est toujours premiers, ça me montre que les autres ont aussi du mal à boucher le retard. Même quand on avait sept, huit ou neuf points d’avance, j’avais dit que le championnat sera très serré jusqu’au mois de mai. On a beaucoup de compétition, ce qui brûle pas mal d’énergie, on est attendu partout. L’année dernière, on faisait la course de derrière alors qu’on la fait de devant aujourd’hui. Cela explique que certains joueurs ont du mal à retrouver le niveau qui était le leur en 2009. Ça arrive à d’autres équipes mais aussi à Bordeaux. On n’est pas au-dessus de tout le monde.

Propos recueillis par O.S., à Bordeaux