Blanc : « Heureux de continuer»

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Laurent Blanc, vous prolongez votre aventure bordelaise de deux ans…
Que ce soit moi ou Jean Louis Triaud, on avait envie de continuer l’aventure. C’est pour ça que l’on est rentré en négociations au mois de janvier, sans être certain des résultats à venir qui sont quand même très importants pour le club. Je crois qu’on est tombé assez rapidement d’accord dans la mesure où l’envie était partagée. On est très heureux de continuer avec les Girondins parce que le mode de fonctionnement de ce club nous convient tout à fait. Je pense qu’on y a trouvé notre place et notre rôle. En termes de résultat, on ne se débrouille pas trop mal.
Des rumeurs vous envoyaient à l’étranger.
Je vous avais dit que je souhaitais rester en France pour des raisons sportives et personnelles. Lorsque l’on entame une nouvelle carrière, on donne une ligne directrice. Je crois que ma ligne directrice, c’était d’entraîner un grand club français, de pouvoir un jour entrainer un grand club étranger et éventuellement une sélection nationale. Je pense que j’ai assouvi le désir d’entrainer un grand club français, voyez ce qui me reste à faire.
Allez-vous avoir un rôle important à jouer dans les négociations concernant Yohann Gourcuff ?
Je jouerai un rôle mais je ne sais pas s’il sera prépondérant. Je vous le dirai par la suite. L’intérêt que l’on porte à ce garçon est important. Il fait partie des joueurs majeurs dans mon esprit. Si on veut améliorer les choses, il faut d’abord et avant tout conserver ses meilleurs joueurs. Yohann en fait partie. Maintenant, il faut que l’intérêt et l’envie soit partagée. Est ce qu’elle est partagée ? On verra.
Quels seront vos défis à relever d’ici à 2011 ?
On a l’ambition de toujours faire mieux. En championnat, ce n’est pas évident. Vous savez comme moi qu’il y a une équipe qui domine depuis 7 ans et qu’on est toujours à la recherche de la recette pour les faire tomber. Ce n’est pas une chose facile. En coupe d’Europe, on aimerait participer à ce huitième de finale parce qu’il y a très peu de clubs français qui le font. Mais on est conscient de la difficulté de la tache, que ce soit sportif ou économique. L’un ne va pas sans l’autre. Si on veut lutter au niveau européen, il nous faut les meilleurs résultats possibles au niveau national. Ca nous permettra d’avoir une manne financière non négligeable qui nous permettra d’augmenter nos chances de qualification en huitièmes de finale de la Champion’s League.