Blanc : « Ne tombons pas dans la psychose »

Depuis janvier, les Girondins font du surplace en championnat. Avant d’affronter Lorient ce samedi pour la 34e journée de L1, l’entraineur bordelais ne veut surtout pas entendre parler de crise.

Laurent Blanc, lors des cinq derniers matches de Ligue 1, votre équipe n’a pas gagné une seule rencontre. Comment votre groupe aborde-t-il cette fin de saison qui s’annonce délicate ?
Notre fin de championnat est excitante. De grâce, ne tombons pas dans la psychose. Ce n’est pas parce que l’on ne joue pas le titre que notre fin de saison est à jeter. Non, il n’y a rien à jeter ! Au contraire, il faut juste motiver les joueurs pour essayer d’obtenir des résultats durant les six derniers matches. On peut encore terminer dans les trois premiers. On a les atouts et le potentiel pour atteindre cet objectif. Mathématiquement, rien n’est fait.

On sent beaucoup de fragilité dans le jeu de votre équipe…
Tout ce que je peux vous dire, c’est qu’à l’entraînement, il y a de la qualité. Toute cette semaine dans les petits jeux que j’ai mis en place, je l’ai constaté. Donc, je me dis que toutes les erreurs individuelles que l’on a commises ces dernières semaines vont bien finir par disparaître. Il faut juste que les joueurs en prennent conscience.

Bordeaux se déplace à Lorient ce samedi. Cette équipe bretonne reste toujours difficile à manœuvrer…
Lorient, c’est une équipe joueuse. Sa philosophie de jeu me plaît. Le système que prône Christian Gourcuff basé sur la simplicité obtient des résultats. Pour moi, ce que fait Lorient est remarquable. Voir cette équipe se maintenir chaque année relève de l’exploit.

Dernièrement, on a pu assister à un match très heurté entre Lyon et Bordeaux. Votre défenseur Henrique a été convoqué devant le comité de visionnage pour son tacle sur Lisandro Lopez. Qu’en pensez-vous ?
On l’a vu, il a fait faute. Mais Henrique a bel et bien été sanctionné, non (verdict le 12 mai, ndlr) ? Qu’est ce qu’on veut de plus ? Qu’il soit puni davantage, c’est ça ? Attention, si on commence à visionner toutes les actions litigieuses, on ne va plus s’en sortir. Je ne veux pas que cela s’apparente à de la délation. Que cela reste un comité de visionnage, ok, mais pas plus.

La rédaction avec O.S. à Bordeaux