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Blanc retourne sur ses terres

L'entraîneur des Girondins de Bordeaux reste très attaché à Montpellier

L'entraîneur des Girondins de Bordeaux reste très attaché à Montpellier - -

Dix-huit ans après avoir quitté Montpellier comme joueur, Laurent Blanc y retourne mercredi en tant qu'entraîneur de Bordeaux pour affronter un club qui restera toujours particulier à ses yeux.

Laurent Blanc est de retour sur ses terres, comme un fils prodigue qui a réussi et à qui tout sourit. Cela fait maintenant dix ans -c'était lors de la saison 1998-1999- qu’il n’avait plus pénétré dans le Stade de la Mosson. L’entraîneur des Girondins de Bordeaux était encore joueur. Il portait le maillot de l’Olympique de Marseille et s’était imposé 1-0. C’est avec le costume d’entraîneur des Girondins de Bordeaux, champions de France en titre, qu’il pénétrera ce mercredi sur la pelouse montpelliéraine. Des souvenirs pleins la tête.

Car Montpellier, c’est un peu son jardin. Le club héraultais l’a vu débuter en 1983. Michel Mézy, figure historique de Montpellier, se souvient d’un joueur grand et frêle, mais surtout très doué sur le plan du jeu : « Quand j’ai découvert Laurent, c’était un garçon très au-dessus footballistiquement parlant, et par sa vision du jeu. Il ne se voyait pas du tout dans ce cadre (entraîneur, ndlr). Cela a pris forme après ses diverses expériences à l’étranger, son vécu en équipe de France. » 

Malgré une carrière bien remplie, qui l’a mené dans les plus grands clubs européens (Naples, Saint-Etienne, Barcelone, Marseille, Inter, Manchester), Laurent Blanc n’a pas oublié la Mosson et Montpellier. Un club qui reste, à ses yeux, bien singulier : « C’est particulier pour moi Montpellier, concède le technicien bordelais. C’est là où notre histoire avec Louis (Nicollin, le président du club depuis 35 ans ndlr) a commencé. La Mosson, que j’ai connue avec les tribunes en bois, la butte, ça n’existe plus. Ça prouve que le club a évolué ». 

Si le club a beaucoup changé, des constances persistent. Lors de la saison 1987-1988, la génération Laurent Blanc avait fini troisième : « Comme eux aujourd’hui, on était sur la dynamique de la montée. Ils ont des jeunes joueurs talentueux. L’histoire de Montpellier repose beaucoup sur son centre de formation. Ils sont récompensés, c’est très bien ». Ce mercredi, les sentiments seront mis de côtés entre le leader de la Ligue 1 et son inattendu dauphin. Seulement durant 90 minutes.

La rédaction