Blanc : « Utiliser notre frustration »

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Vous meniez 2-0 à Nice à dix minutes de la fin du match, avant de voir les Aiglons revenir au score sur un but hors-jeu puis sur un penalty contestable. Qu’avez-vous dit à vos joueurs ?
Je leur ai dit qu’il fallait qu’ils essayent d’utiliser toute leur frustration face au Havre, même si Le Havre n’est pour rien là-dedans. Après ce style de match, je pense qu’il est bon de rejouer trois jours après pour évacuer.
Lors de l'entraînement dimanche, vous avez fait particulièrement travailler devant le but Gabriel Obertan et David Bellion. Que leur reprochez-vous ?
Il y a certains joueurs qui se procurent des occasions. Ce ne sont d’ailleurs pas des occasions, mais des face-à-face devant le gardien, et on s’aperçoit vite qu’ils sont inefficaces. On va donc travailler ça avec eux. Ces deux attaquants ont la vitesse qui leur permettra d’être souvent face au gardien dans leur carrière. Il faut donc qu’ils arrivent à avoir un pourcentage de réussites bien plus élevé.
Que savez-vous de cette formation havraise ?
Ils n’ont rien à perdre à Bordeaux. Et vous savez tout comme moi que, lorsque l’on n'a rien à perdre, on fait souvent l’une de ses meilleures prestations. A nous de tout mettre en œuvre, dès la première minute, pour aller chercher les points que l’on a perdus à Nice.
Neuf rencontres à disputer en 30 jours. Pour cette rencontre face au Havre, qui est le 4e match de cette série infernale, vous avez décidé de faire tourner…
Dans cette période-là, avec l'effectif que l'on a, et avec le peu de blessés que l’on a, ça serait ahurissant de ne pas utiliser tout l’effectif. Je n’arriverais pas à le comprendre, et certainement que les joueurs ne le comprendraient pas non plus. C’est vrai que j’ai connu des entraîneurs qui avaient onze joueurs au mois de septembre, et si ces onze joueurs ne se blessaient pas, les autres ne s’entraînaient même pas avec l’équipe. Ce n’est pas ma philosophie de travail.