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Bocaly : « On ne réalise pas encore »

Garry Bocaly

Garry Bocaly - -

Membre clé de l’équipe montpelliéraine championne de France, Garry Bocaly n’a pas caché sa joie après le match du sacre face à Auxerre (2-1). Il revient sur la folle saison de son club et sur l’ambiance qui règne dans le vestiaire héraultais.

Garry, réalisez-vous la portée de votre exploit ?

On est toujours euphoriques. Il y a beaucoup d’émotion dans le vestiaire, c’est quelque chose de magnifique, d’incroyable. On ne réalise pas encore. On va essayer de savourer pendant le week-end qui arrive.

Que s’est-il passé dans vos têtes après les différentes interruptions qui ont émaillé la rencontre ?

Il ne fallait pas tomber dans le doute et rester concentrés jusqu’à la fin. C’était à nous de rester dans le match et de ne surtout pas croire qu’on était déjà arrivé.

La fête risque d’être énorme à votre arrivée à Montpellier.

C’est quelque chose de magnifique. En tout cas, on fêtera tout ça avec eux demain (ce lundi, ndlr). Le football, c’est magnifique. Surtout pour les Montpelliérains.

Connaissiez-vous le résultat du PSG lors de votre fin de match ?

Oui, tout le monde nous disait que Paris avait gagné. C’était à nous de faire le boulot pour finir champion et on l’a fait comme il fallait.

Que s’est-il passé dans le vestiaire après le match ?

Ça a rigolé, ça a chambré, ça a envoyé de l’eau. C’est magnifique. Un titre de champion de France, c’est magnifique à vivre.

Dans quel état était Louis Nicollin, votre président ?

Je peux vous dire que son cœur bat à 2 000 à l’heure. Mais il est super content. Je pense qu’il ne s’en rend pas encore compte.

Aurez-vous droit à une double ou triple prime ?

Pour l’instant, on ne pense pas à tout ça (rires) ! Ce qui est important, c’est le titre. L’argent, ça passe après. C’est le football et la passion qui dominent ce soir.

Quel a été le moment clé de cette saison ?

Le match face à Saint-Etienne (victoire 1-0 arrachée dans les dernières secondes, ndlr). On avait eu une semaine difficile parce qu’on venait de perdre à Nancy (1-0) et contre le Gazélec Ajaccio (1-0) en Coupe de France. Et puis, on a marqué ce but à la dernière minute contre Saint-Etienne et on s’est réunis dans le vestiaire, on s’est dit qu’on était premiers et qu’on irait au bout. Et on n’a pas lâché.

Que va-t-il se passer désormais à Montpellier ?

On va savourer, profiter ensemble parce que ce n’est pas tous les ans qu’on est champion de France.