RMC Sport

Bordeaux, c'est trop gros !

Jaroslav Plasil

Jaroslav Plasil - -

Ultra dominateurs, les Bordelais ont encore raté le coche face à Brest (1-1) ce samedi après avoir ouvert le score. Une situation qui se répète week-end après week-end pour une équipe toujours relégable. Il y a urgence.

Ils vont en devenir fous. Ou fatalistes. Alors qu’ils s’étaient encore une fois mis en bonne position pour remporter leur première victoire depuis six matches, les Bordelais ont été contraints de concéder le match nul face à Brest (1-1), ce samedi. Comme face à Montpellier (2-2) il y a deux semaines mais aussi comme face à Lille (1-1) et à Toulouse où ils s’étaient inclinés (3-2). Une semaine après avoir touché le fond à Nice (3-0), ils étaient pourtant prévenus. Mais encore une fois, la bande de Francis Gillot n’a pas su éviter un piège dans lequel elle tombe toujours aussi naïvement depuis le début de saison.

Certes Brest a eu la première occasion avec un poteau de Nolan Roux (3e). Mais les coéquipiers de Jaroslav Plasil, avares de mots cette semaine à l’instar de Cédric Carrasso, passé… 47 secondes en conférence de presse, ont affiché un visage enfin volontaire. Pas de quoi ravir un public boudeur qui l’a fait savoir en déployant une banderole : « Maillot souillé, honneur bafoué, sauvez le FCGB ou dégagez ». Mais suffisant tout de même pour ouvrir le score à la suite d’une frappe de Plasil mal repoussée par Elana dans les pieds de Gouffran décisif malgré une position de hors-jeu passif (1-0, 52e).

Planus va voir les supporters

Privés d’un penalty en première mi-temps (22e), les Brestois, jusqu’ici attentistes, ont fait rejaillir les vieux démons girondins en se jouant d’une défense encore une fois très fébrile. Touré a déposé Ciani avant de servir l’Israélien Ben Basat, beaucoup plus prompt que Sané (1-1, 63e). A la recherche d’une première victoire cette saison, Brest peut se contenter de ce match nul, le neuvième de la saison. Elana y a apporté une grande contribution en détournant trois boulets de Ciani (65e), N’Guémo (66e) et Maurice-Belay (90e+3). Trois tirs parmi les 18 des Girondins (contre cinq dont un cadré pour les Bretons). Bordeaux reste relégable. Et la situation très tendue, au point que Marc Planus ira longuement s’expliquer avec les supporters au coup de sifflet final, récoltant de francs applaudissements. A défaut de les provoquer sur le terrain…