Bordeaux se noie à Nice

Michaël Ciani - -
Bordeaux ne s’en sort pas. Comme face à Toulouse (3-2), Lyon (3-1) ou Montpellier (2-2), ces dernières semaines, les Girondins ont craqué. Incapables de maîtriser leur sujet, les hommes de Francis Gillot occupent, ce samedi soir, une 17e place peu enviable après une défaite logique (3-0) concédée au Stade du Ray face à Nice. Après ce nouveau revers, l’heure est grave pour les coéquipiers de Cédric Carrasso qui ne sont plus qu’à un point du premier relégable, Ajaccio. Le maintien est dès lors un objectif raisonnable pour des joueurs bordelais qui n’arrivent pas à se révolter malgré les nombreuses mises au point de Francis Gillot. Triste et désolant. Surtout que depuis le 27 août dernier et la victoire face à Valenciennes (2-1), Bordeaux n’a plus gagné. Une série en cours inquiétante qui fait craindre le pire à tous les fans du club au Scapulaire.
Ciani encore pris de vitesse
Pourtant, ce samedi soir, face à un adversaire azuréen confronté à de sérieux problèmes offensifs (8 buts inscrits par Nice depuis le début de saison), les Aquitains avaient l’occasion de lancer enfin leur saison. Cela n’a pas été le cas. La faute à de trop nombreuses absences individuelles. Comme souvent depuis quelques mois, Michaël Ciani n’est pas exempt de tout reproche. Sur le premier but d’Eric Mouloungui (11e), le défenseur central est victime de la pointe de vitesse de l’ailier gabonais (1-0). Quelques minutes plus tard, c’est, en revanche, tout le collectif aquitain qui est à blâmer. Parfaitement lancé par Camel Meriem, David Hellebuyck inscrit presque tranquillement son premier but de la saison (2-0). La pause pouvait être sifflée, le scénario de la rencontre n’allait pas évoluer malgré une timide révolte girondine au retour des vestiaires. Une troisième réalisation de François Clerc (65e) donnait même encore plus de relief au cauchemar bordelais (3-0). Dépité, Cédric Carrasso ne pouvait que constater l’ampleur des dégâts. Comme bien souvent, les Bordelais ont bu le calice jusqu’à la lie. « On salit l’image du club », lâchera Fahid Ben Khalfallah dès le coup de sifflet final. Du côté du Haillan, la semaine risque encore d’être agitée…