Bordeaux: très remonté, Gourvennec a "mis une cartouche aux joueurs"

Déçu de leurs dernières prestations, Jocelyn Gourvennec a bougé ses joueurs cette semaine, avant la réception de Monaco ce samedi (17h). L'entraîneur bordelais a aussi démenti toute fronde du vestiaire à l'encontre de Malcom.

Période difficile à Bordeaux. Les Girondins restent sur trois matchs sans victoire et se sont inclinés la semaine passée contre Amiens (1-0), au Havre. Après un très bon début de saison, les Girondins (7es) sont désormais à quatre points du podium. Déçu par le manque d'engagement de ses hommes, Jocelyn Gourvennec a fait une mise au point musclée avec son groupe tout au long de la semaine.

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"J’ai mis une cartouche aux joueurs, lâche le coach girondin. Mais une fois que c’est dit, il faut se remettre dans le travail. On a repris les bases, à savoir repartir sur plus de densité sur le plan défensif, un bloc beaucoup plus compact parce que ça part toujours de là. On a été battu là-dessus, il faut retrouver beaucoup plus de densité. Il faut se "refocaliser" sur la récupération de balle pour que derrière ce soit mieux et plus fluide."

"Malcom, c'est quelqu’un qui est apprécié"

Face à Monaco, des changements sont attendus. Valentin Vada pourrait retrouver une place de titulaire, Youssouf Sabaly est opérationnel et Malcom est à 100% après avoir été ménagé contre Amiens. Au sujet de ce dernier, Gourvennec a d'ailleurs tenu à faire une mise au point après un article de France Football évoquant une éventuelle fronde du vestiaire contre le Brésilien. 

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"Il y a eu un article que je trouve totalement malhonnête de la part de ce journaliste, déplore le technicien bordelais. Parce que les choses ont été dites et expliquées. Je n’ai jamais eu besoin d’artifices pour mettre un joueur sur le banc de touche. Dans le cas de Malcom, c’est quelqu’un qui est proche des anciens, proches des jeunes. C’est quelqu’un qui est apprécié. Après on ne peut pas empêcher les gens de parler ou de vouloir mettre un peu la zizanie sur un joueur qui commence à être de côté. Pour moi, c’est soit un manque de déontologie, soit de la malhonnêteté."

AA avec Nicolas Paolorsi