Brest: le maire dénonce des chants homophobes de supporters brestois face à Lorient

François Cuillandre, maire PS de Brest, a dénoncé des chants à caractère homophobes de supporters du Stade Brestois lors de la victoire 4-0 contre le FC Lorient en Ligue 1.

Une soirée faste sur le terrain, mais ternie par des supporters en tribunes. Pour la 17e journée de Ligue 1, mercredi 20 décembre, le Stade Brestois s'est imposé 4-0 à domicile contre le FC Lorient. Une performance de haute volée réussie grâce au quadruplé de Kamory Doumbia. Mais au lendemain de cette rencontre, le maire de Brest, François Cuillandre, a pris la parole pour dénoncer des chants "à caractère homophobe" venus des tribunes des supporters brestois.

"Des supporters Brestois ont proféré de très nombreuses insultes, dont certaines à caractère homophobe, à l’encontre des Lorientais. J’ai alors choisi de quitter momentanément la tribune Foucaud depuis laquelle j’assistais au match en compagnie du maire de Lorient", a écrit l'élu PS dans un texte publié sur Facebook.

"La fête a été gâchée"

"Pour moi, de tels agissements sont indignes et je suis particulièrement choqué de constater la répétition de ce genre de comportements lors de matchs à domicile comme à l’occasion de déplacements dans d’autres villes, a-t-il ajouté. Soutenir son équipe est une chose, considérer que l’équipe adverse est l’ennemie à insulter en est une autre. Les soirs de matchs sont de formidables occasions de ferveur populaire et de convivialité, à l’image de ce que doit être le football, dans le respect des règles, des individus et de l’excellence sportive. Mais hier, alors que les joueurs du SB29 nous offraient leur meilleur jeu, la fête a été gâchée par certaines personnes agressives qui n’avaient que l’injure à la bouche. Ce n’est pas acceptable et personne ne sort grandi d’une telle situation".

Les supporters de football sont dans le collimateur face aux nombreux incidents survenus au cours des derniers mois. La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, a notamment appelé à mettre en place dès janvier une "politique pénale plus ferme" face aux violences, tout en indiquant ne pas vouloir prolonger le moratoire sur les déplacements de supporters.

JA