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C’est Lille enchanté !

Moussa Sow

Moussa Sow - -

La victoire à Moscou (2-0) en Ligue des champions a redonné le sourire aux Lillois, embourbés dans une série de trois matches nuls consécutifs en Ligue 1. Les Nordistes comptent surfer sur cette dynamique retrouvée, samedi face à Brest (21h00).

Une victoire et ça repart ! Lille a trouvé l’antidote à la sinistrose qui pointait le bout de son nez depuis trois semaines. Le succès sur le terrain du CSKA Moscou (2-0), mardi, a redonné de la vie au vestiaire lillois après quatre matches sans victoire, toutes compétitions confondues. « Après Moscou, les sourires étaient naturellement présents dans le vestiaire », abonde Moussa Sow, buteur en Russie. La reprise en mains de leur destin dans la course aux huitièmes de finale de la Ligue des champions coïncide avec l’embellie du jeu nordiste, jusque-là grippé par la fatigue.

« Nous avons retrouvé une certaine fraicheur psychologique, reconnaît l’entraîneur Rudi Garcia. Pendant le triptyque Valenciennes (0-0)-Inter Milan (2-1)-Evian-TG (1-1), nous avions peut être perdu de l’enthousiasme et de la joie dans notre jeu. On était un peu lassés par la répétition des matches et par le calendrier qui nous a été imposé. Depuis Toulouse (0-0), on sent de nouveau une équipe qui prend du plaisir à aller de l’avant, à prendre des risques et à mettre de la folie sur ses temps forts. Il faut être capable de conserver cela. » Dès samedi (21h00) face à Brest, redoutable défensivement à l’extérieur (deuxième défense loin de ses bases) ? « Il n’y a pas de raison, affirme Garcia. On a eu la trêve internationale pour se remettre et on aura encore une semaine après Brest. »

Des lendemains qui chantent ?

Un autre résultat qu’un succès exposerait le LOSC à un écart plus grand avec les deux leaders, le PSG et Montpellier qui possèdent déjà cinq points d’avance sur les champions en titre. « Rien n’est fait en championnat, ni en Champion’s League, rappelle le technicien nordiste. On veut rester sur le podium et ne pas concéder de marge avec les deux premiers. Si on peut s’en rapprocher, ce serait bien. » L’équilibre collectif affiché en Russie et le réalisme offensif retrouvé augurent de lendemains qui chantent. « On reste une équipe tournée vers l’attaque, conclut Garcia. Quand on n’a pas d’occasions, on peut être inquiet. Mais quand on en a autant, on se dit que ça va rentrer à un moment ou un autre. » Ne pas paniquer, une vertu de l’antidote lilloise…