"Ça peut choquer en tant que Marseillais mais...": le capitaine du PFC Maxime Lopez "kiffe la vie à Paris"

Né et formé à l’OM, Maxime Lopez fait aujourd’hui le bonheur du PFC, solide promu (8e) avant un déplacement à Lens, dimanche (15h) pour le compte de la 8eme journée de Ligue 1. Malgré la rivalité entre Paris et Marseille, le capitaine parisien assume son bonheur d’être heureux dans la Capitale.

Qui a dit qu’on ne pouvait pas jouer à l’OM et à Paris ? S’il ne porte pas les couleurs du PSG, éternel rival de l’Olympique de Marseille, le minot Maxime Lopez est l’un des artisans de la belle ascension du Paris FC dans le foot français.

Après avoir emmené son équipe de la Ligue 2 à la Ligue 1 la saison passée, le capitaine du PFC est l’un des cadres de Stéphane Gilli dans l’élite. A 27 ans et après une expérience en Italie à Sassuolo et à la Fiorentina, Maxime Lopez s’est très vite débarrassé de son encombrante étiquette d’ancien joueur de l’OM, club où il a tout connu, des équipes de jeunes à la Coupe d’Europe (150 matchs avec les pros).

"Très heureux à Paris"

"J'ai eu la chance d'arriver dans le club où évolue mon frère (Julien Lopez), qui, s'il joue moins cette saison, reste un cadre du vestiaire", explique-t-il samedi dans un entretien à l’AFP.

"Je me sens bien à Paris. Ça peut choquer en tant que Marseillais, mais je kiffe la vie à Paris, j'y ai rencontré ma fiancée. Je suis très heureux à Paris, très heureux avec cette équipe, ça faisait longtemps que je n'avais pas été aussi content d'arriver le matin à l'entraînement. Sur le terrain, c'est peut-être une de mes meilleures périodes depuis que je joue au foot, je me sens vraiment en jambes, vraiment performant."

Il est fou de Kebbal

A Lens, où le PFC se rend dimanche (15h) pour le compte de la 8eme journée de Ligue 1, l'épatant promu (8e) profitera du talent d’un autre Marseillais, Ilan Kebbal. Un joueur que Maxime Lopez place déjà "parmi les 2-3 meilleurs de Ligue 1."

"C'est un destin incroyable, s'exclame le Parisien. Avec mon frère et Ilan, ça fait trois mecs de Marseille, trois joueurs du Burel FC même, au PFC, qui sont montés de Ligue 2 à Ligue 1 et qui tentent d'écrire l'histoire de ce club."

ABr