"Ça reste pas, ça glisse": Frappart moquée sur les réseaux sociaux après son analyse de la faute du Rennais Rouault contre l'OL

La phrase a dû hanter la nuit des Lyonnais. Ce lundi soir, la Direction technique de l'arbitrage (DTA) a publié sa traditionnelle analyse des actions litigieuses de la dernière journée de Ligue 1. Parmi elles, un fait de jeu qui a beaucoup fait parler dimanche soir en marge de la rencontre entre Rennes et l'Olympique lyonnais (3-1): la vilaine semelle d'Anthony Rouault sur Khalis Merah.
Si les fans de l'OL y ont vu un carton rouge manifeste, l'abitre du soir Rudy Buquet n'a même pas mis la main à la poche. La VAR avait, elle, estimé qu'il n'y avait pas lieu de contacter l'arbitre principal pour lui signaler une erreur de jugement manifeste et le besoin d'un rouge direct. Dans l'extrait vidéo publiée par la DTA, on peut d'ailleurs entendre Stéphanie Frappart, arbitre VAR du soir, le confirmer: "Pour moi c'est bon. C'est haut mais pour moi ça reste pas, ça glisse. C'est bon pour moi", assure-t-elle.
Tolisso en rit jaune
Il n'en fallait pas plus pour ulcérer les réseaux sociaux. Le #ÇaRestePasÇaGlisse s'est rapidement hissé dans les tendances sur X. Et les internautes s'en sont donné à coeur joie, ressortant des vidéos de tacles les deux pieds décollés qui, d'après eux, n'auraient pas mérité de carton rouge aux yeux de Stéphanie Frappart.
Même Corentin Tolisso, capitaine des Gones, y est allé de sa réaction. Le champion du monde français a préféré en rire (jaune) en publiant une photo de la semelle de Rouault sur Merah accompagnée de la phrase de l'arbitre.
Les Lyonnais ont des raisons de se scandaliser puisque c'est Rouault qui égalisera plus tard dans la rencontre, relançant les Rennais sur le chemin du succès. D'autant plus que même la DTA a estimé que le joueur breton aurait dû être exclu après sa "faute grossière" de la 17e minute de jeu.
"La faute commise par le joueur rennais est réalisée à l'aide d'une semelle qui vient directement impacter la face externe du mollet droit du joueur lyonnais, avec une intensité qui se déplace ensuite sur le haut de la cheville de ce dernier. Ce geste sanctionnable met clairement en danger l'intégrité physique de la victime", a-t-elle expliqué après-coup.
Et de conclure: "L'intervention de l'assistance vidéo à l'arbitrage était attendue." La transparence de la DTA ne va sûrement pas calmer les dirigeants lyonnais, vent debout dès dimanche soir contre l'abitrage. "Encore une fois, la cohérence de l’arbitrage, on ne comprend pas. On n’a pas d’explication. On essaye d’en avoir, a pesté Mathieu Louis-Jean, directeur du recrutement de l'OL. Ce sont des situations qui se répètent. On ne veut pas devenir paranos, mais encore une fois aujourd’hui, ce fait de jeu conditionne aussi notre défaite."