Carrasso : « Après le foot, ce sera poker et sport auto ! »

Il a eu 29 ans le 30 décembre dernier et sa carrière de gardien de but est loin d'être terminée. Pourtant, Cédric Carrasso a déjà parfaitement planifié son après-carrière, où il compte profiter de ses deux passions en dehors du football. Entretien avant le déplacement des Girondins à Valenciennes (19h).

Comment avez-vous découvert le poker ?
J’y joue depuis huit ans, grâce à un oncle qui y jouait beaucoup par le passé. Avant même que ça ne passe à la télé, j’avais trouvé ça vachement marrant. C’est par période, ce n’est pas une obsession, mais c’est quelque chose qui m’intéresse. Les jeux de cartes, il y en a beaucoup dans le Sud. On voyait les ‘vieux’ jouer au poker fermé.

Quels sont les points communs entre le football et le poker ?
C’est plus par rapport à mon rôle de gardien de but. C’est un jeu où tu es seul. Il y a aussi toute une stratégie. Il faut savoir jouer en fonction de ce que l’adversaire va te proposer. Il y a beaucoup de ressemblances par rapport à mon poste, mais je n’arrive pas encore à bien l’analyser. J’écris des notes de temps en temps pour essayer de faire un comparatif entre les deux. La patience, le sang-froid et la lecture sont des qualités communes aux deux activités. Sur un terrain, tu as un dixième de seconde pour savoir ce que le mec va faire. Là, tu as plus de temps mais ça reste la même chose.

Jusqu’où voulez-vous aller dans le poker ?
Un jour, j’aimerais bien faire les championnats du monde à Las Vegas. Mais attention, c’est quelque chose qui s’apprend. Tu n’arrives pas du jour au lendemain en disant : « Je sais jouer ». Moi, ça fait des années que je joue et j’apprends tous les jours.

« Tout ce qui a quatre roues et un volant, je le conduis »

Vous êtes également un grand fan de voitures. Quand cette passion s’est-elle développée ?
La voiture, ça reste quelque chose d’énorme. Depuis tout petit, c’est ma première vraie passion. Tout ce qui a quatre roues et un volant, je le conduis. Que ce soit un bus, un tracteur ou une voiture de course, j’adore ça. Ça fait deux ans que je prends des cours de conduite sur circuit. Là, j’ai acheté ma première covoiture de course qui sera engagée sur une saison.

Un gardien de but qui aime les courses de voiture, ça rappelle Fabien Barthez...
On en parle beaucoup. Je suis monté avec lui et il a un bon niveau. C’est bizarre. Je ne sais pas si c’est lié à notre caractère de gardien, un peu différent des autres.

Pour la reconversion, tout est déjà prévu...
Je n’arrêterai pas la compétition, car ça me manquerait trop. Il y aura une saison d’été tournée vers le sport automobile et une saison d’hiver ou je jouerai au poker. J’aime bien que ce soit carré (rires) !