Carrasso : « Maintenant, il faut des résultats »

Cédric Carrasso - -
Cédric Carrasso, Bordeaux, vaniqueur de Rouen (3-1) en Coupe de France, se devait de bien commencer l’année 2011 avant le premier choc de l’année face à Marseille…
Oui, c’est sûr. On a réalisé un match sérieux. La fraîcheur n’était pas encore au top car on a fait revenait d’un stage assez poussé. C’est de bon augure avant dimanche où un grand match nous attend.
Avez-vous eu l’occasion pendant ce stage au Maroc de remettre un peu les choses à plat avec le coach, Jean Tigana ?
Oui, il y a eu une étape de franchie. On a eu à faire à un renouvellement important de notre équipe, notamment sur le front offensif lors des six derniers mois. Il y avait jusque là beaucoup d’indulgence car on avait changé pas mal de choses dans l’effectif. Mais à partir de maintenant, il faut des résultats. A nous de faire six bons mois si on veut atteindre les objectifs européens. Il faut essayer d’être encore plus rigoureux. Notre effectif sera au complet prochainement. J’espère qu’à ce moment, on pourra vraiment « démarrer » cette seconde partie tout en sachant que l’on aura des matchs difficiles.
Beaucoup ont le sentiment justement que Bordeaux n’a pas encore « démarré » comme vous dites…
Ce n’est pas ça. On a le sentiment surtout qu’il y a beaucoup d’attente autour de notre équipe. Même si notre début de saison a été poussif au niveau comptable, on a quand même l’espoir d’y arriver. Mais cela passera par une belle série de victoires.
Bordeaux avec son équipe actuelle a-t-il les moyens de viser le top 5 ?
C’est l’objectif du club. Le fait de ne pas jouer d’ Europe, ça nous manque. Les semaines sont longues. On a l’envie de retrouver l’Europe. C’est une question d’habitude. Terminer dans les cinq premiers serait même normal pour un club du standing de Bordeaux. Finir dans les trois premiers, ce serait magnifique. Il faut voir comment on va redémarrer cette seconde partie de saison. Mais je ne suis pas inquiet.
Le déplacement à Marseille est-elle un tournant dans votre saison ?
Surtout sur le plan du jeu et au niveau psychologique. Cela sera un match très difficile. Marseille reste pour moi la grosse équipe du championnat. Mais on veut démontrer à l’occasion de cette affiche une certaine cohésion avec un état d’esprit irréprochable. C’est très bien que ce choc arrive si vite. Cela va nous mettre dans le bain de suite.
Marseille reste t-il le favori pour le titre ?
Pour moi, oui. C’est l’effectif le plus complet. Sans être à 100% de leur capacité, ils sont déjà performants. En tout cas, ça restera toujours un match particulier. Si je suis là aujourd’hui, c’est grâce à Marseille. C’est ce club qui m’a formé et lancé au haut-niveau.
« Mon avenir ? Je suis en pleine réflexion »
Vous êtes l’un des rares cadres de l’équipe à jouer à votre niveau depuis le départ de Laurent Blanc…
J’ai surtout pu préparer cette saison comme il le fallait. L’été dernier, j’avais vécu un transfert long et compliqué de Toulouse. J’y avais laissé beaucoup d’énergie. J’étais aussi très frustré de la seconde partie de saison en raison des petits pépins qui m’avaient fait manqués une dizaine de matchs.
Comment envisagez-vous votre avenir alors qu’il vous reste deux ans de contrat en juin et que vous êtes sur les tablettes de clubs étrangers ?
Je ne me projette pas. Je me sens très bien dans ce club et dans cette ville. Je viens d’avoir 29 ans. Je suis en pleine réflexion. Mais aujourd’hui, je suis à 100% consacré au club. On verra ça plus tard. J’ai tellement envie de réussir avec Bordeaux.