Casanova : « On connait nos limites »

Le TFC a d’ores et déjà assuré son maintien en Ligue 1. Les Violets peuvent aborder la suite de la compétition en toute sérénité. Alain Casanova, entraîneur du TFC, garde toutefois les pieds sur terre.

Bonne nouvelle, le TFC est assuré de jouer en L1 la saison prochaine…
C’est vrai. Je pense qu’avec 41 points, le premier objectif du club est atteint, à savoir se maintenir parmi l’élite. A quinze journées de la fin, on dispose d’un matelas suffisant pour rester en Ligue 1.

Sachant qu’il reste encore 45 points à prendre, rien n’empêche Toulouse d’espérer mieux pour la fin de saison, non ?
Il faut être objectif. On a fait un très bon début de saison. Depuis la reprise, on est encore sur une bonne dynamique. Après, on essaie d’être le plus réaliste possible. On est conscient de notre potentiel, mais on connaît aussi nos limites. On va essayer de garder le même état d’esprit et on verra ce qui se passera.

Face au Mans, votre équipe a encore livré un match plein…
C’est un match qu’on a très bien maîtrisé. Le Mans est en plein doute actuellement. Dans la récupération du ballon, on leur a posé beaucoup de problèmes. Athlétiquement, on a gagné presque tous les duels. On n’a pas concédé la moindre occasion, hormis sur un corner en fin de match. Avec un peu plus de justesse, de maîtrise technique aussi, on aurait pu alourdir le score.

Maintenant que vous avez assuré votre maintien, n’y a-t-il pas un risque de voir vos joueurs se relâcher avant le sprint final ?
Le groupe sait d’où il vient. En début de saison, beaucoup de gens nous promettaient une place dans les trois derniers. J’ai un groupe de revanchards qui ont connu, pour ceux qui étaient là la saison dernière, des moments très compliqués. D’autres ont vécu des difficultés ailleurs, à l’image de Carrasso à Marseille, Didot à Rennes, Braaten à Bolton, sans parler d’un potentiel de jeunes talentueux, qui ne se posent pas de questions. J’ai un groupe dont je suis fier, qui est ambitieux et qui se remet en question chaque semaine. Je ne vois pas pourquoi on perdrait cet état d’esprit.

Honnêtement, Toulouse ne peut-il pas viser une place européenne ?
On verra à la fin si on est encore collé au peloton de tête. J’ai pour habitude de dire qu’il y a un premier tiers du championnat où il y a cinq équipes qui vont jouer le titre et une deuxième partie où des équipes comme Lille, Nice ou Nancy vont jouer pour se positionner entre la 5e et la 10e place. On fait partie selon moi de ce groupe-là.

La rédaction - Wilfried Templier