Cayzac : « Mourinho était intéressé par Paris »

Alain Cayzac - -
Alain, aviez-vous essayé de faire venir José Mourinho à Paris ?
Oui, ce n’est pas faux. A la fin de mon mandat, j’avais eu un contact, pas direct mais par un intermédiaire très proche. Je ne vais pas mentir, je ne l’avais pas vu personnellement, mais il y avait un contact qui montrait qu’il ne trouvait pas cela inintéressant. Ensuite, j’ai quitté la présidence donc rien ne s’est poursuivi mais il y avait eu un vrai contact.
Etait-il vraiment intéressé ?
Oui, absolument. C’était le message que m’avait fait passer quelqu’un de très proche de lui et que je connaissais donc je n’avais pas de raisons d’en douter. On n’avait cependant pas discuté des conditions. Mais j’appelle ça un vrai contact. Au niveau des moyens, ce n’était pas forcément évident mais on ne savait jamais. J’avais compris que le club ne le laissait insensible. Ce n’est pas une rumeur, c’est quelque chose de vrai. Mais je ne l’ai pas rencontré donc je ne peux pas en dire plus.
« Les Qataris sont très contents de Kombouaré »
Saviez-vous ce qui l'intéressait à Paris ?
Non, pas du tout. J’étais un peu aux abois car cela ne marchait pas bien. Quelque chose qui me paraissait impossible quelques temps avant ne me paraissait plus impensable. Il n’était pas contre le fait de discuter.
Les rumeurs d'une arrivée de José Mourinho en fin de saison ne vous semblent donc pas improbables ?
Dans le contexte actuel rien n’est improbable, mais c’est quelqu’un qui a fait beaucoup de chemin depuis trois ans. Les Qataris ont leur stratégie et ont les moyens. Rien n’est impossible, le Paris Saint-Germain va devenir un grand club. Je n’en sais pas plus mais je pense que ce n’est qu’une rumeur. D’après mes échos, les Qataris sont très contents de Kombouaré. Il avait quelques matchs pour prouver et, même s’il n’y a pas encore beaucoup de points, il y a des progrès dans le jeu. L’entraîneur n’a jamais une position stable mais ils sont satisfaits. Je ne suis pas en contact avec eux tout le temps mais il a été dit que les derniers matchs étaient plutôt encourageants, même si la vérité d’un jour n’est celle du lendemain.