Chedjou : « Les regards ont changé »

Suspendu à Nancy (1-1), Aurélien Chedjou va disputer son premier match de la saison ce dimanche face à Montpellier (21h). L’occasion de jauger les nouvelles attentes qui entourent le club nordiste depuis son titre.

Aurélien, les difficultés récurrentes de Lille en début de saison vous inquiètent-elles ?

Il ne faut pas tirer de conclusions tout de suite. On est habitués, ces dernières années, à commencer doucement le championnat. Il y a des nouveaux, l’équipe est encore en rodage même si le noyau dur est resté le même. Il n’y a pas de souci à se faire. L’année dernière, on a commencé comme ça et on sait où on a fini. Si c’est le même scénario, pourquoi pas ? On ne commence pas comme ça volontairement.

Vous avez un nouveau coéquipier en charnière centrale avec Marko Basa. Qu’est-ce que cela change par rapport à votre association avec Adil Rami la saison dernière ?

Ça change beaucoup de choses. Je suis l’ancien et Marko ne parle pas beaucoup. C’est un mec réservé, dans sa bulle, ça change d’Adil ! (Rires.) Mais ça ne veut pas dire qu’il n’est pas impliqué dans son rôle. C’est un professionnel. Ça fait longtemps qu’il est dans le football. J’ai beaucoup plus de responsabilités cette année, je dois plus parler. Marko n’est pas muet mais ça change un peu. Je serai plus mis en avant.

« On est accostés dans les rue de Lille »

Montpellier vous avait battu la saison dernière à La Mosson (1-0). Comment expliquez-vous vos difficultés face à cette équipe ?

Il y a des équipes comme ça qui ne nous réussissent pas bien. Je pense aussi à Lorient. Montpellier est une équipe physique qui joue groupée et qui a aussi des bons joueurs de ballon comme Belhanda ou Marveaux, même s’il est suspendu. Chaque saison a sa vérité. Dimanche, ce sera notre premier match devant notre public, il faudra bien faire les choses même s’ils sont en confiance après leur victoire face à Auxerre.

Avez-vous remarqué un changement depuis le titre de champion de France la saison dernière ?

Les regards ont changé. Je l’ai vu quand j’étais en vacances au Cameroun. Même dans les rues de Lille, on nous accoste tout de suite, vous ne pouvez plus faire les choses comme avant. On ne peut plus se cacher mais il va falloir très vite oublier ce qui s’est passé la saison dernière.