Ciani : « Le problème est mental »

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Michael Ciani, vous revenez après deux matches de suspension…
Je suis ravi de pouvoir retrouver le terrain après une longue préparation et deux semaines sans jouer, je vais faire en sorte d’apporter un petit plus à l’équipe. J’espère apporter mon jeu de tête même si tout le monde nous attend mais c’est surtout défensivement qu’il faut être costaud.
Après deux défaites, vous effectuez un déplacement délicat à Paris qui effectue un bon début de saison…
On aborde un match difficile à Paris, ils sont en forme, ils ont encore gagné jeudi (2-0 contre le Maccabi en Ligue Europa). C’est un bon match pour se relancer parce que si on gagne, ça nous fera énormément de bien.
Une revanche après la défaite au Parc en fin de saison dernière ?
(Rires) On a beaucoup de revanches à prendre cette saison, on veut vraiment bien faire à Paris, et ça commence par ne pas perdre le match.
Êtes-vous inquiet après ces deux premiers revers ?
Ce n’est pas la même saison, on a certes mal commencé, mais au bout de deux matches le championnat n’est pas plié, il ne faut pas s’affoler. On s’est bien comporté en matches amicaux, il faut se remobiliser, être plus solide défensivement.
« On joue à la baballe »
Bordeaux s’incline sur coup de pieds arrêtés…
C’est un problème d’agressivité. Comme contre Toulouse, on a la balle mais ils montrent plus d’envie que nous sur la récupération. C’est être premier sur le ballon, c’est dans la tête. Tout ça, c’est le mental.
Les Girondins doivent-ils pratiquer un jeu moins ambitieux ?
Non, on perd le match mais, paradoxalement, on a la possession avec nous. Il manque un peu plus d’agressivité à la récupération et plus de mouvement sur les attaques. On a le potentiel, il faut savoir l’utiliser au bon moment.
Y-a-t-il des blocages dans la tête des joueurs ?
Je n’en sais rien (un temps)… On veut tellement bien faire qu’on joue à la baballe, on ne prend pas de risques.