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Cissokho : « C’est dur mais il faut s’accrocher »

Cissokho : « C’est dur mais il faut s’accrocher »

Cissokho : « C’est dur mais il faut s’accrocher » - -

Auteur d’un but contre son camp et expulsé en fin de match, le latéral gauche lyonnais a sombré, dimanche dernier à Toulouse (0-2), à l’image son équipe. Confession d’un homme blessé.

Aly Cissokho, le groupe a-t-il lâché Claude Puel à Toulouse ?
Je ne pense pas. Le coach fait ses choix, il anime le groupe, il donne beaucoup. Le groupe le soutient et lui fait confiance pour accrocher la Ligue des champions. Lundi, il nous a dit que le match avait été d’une grande pauvreté. C’est vrai. On n’a pas joué. Cela a été un match très difficile, à oublier.

Comment avez-vous appréhendé les critiques après la défaite à Toulouse ?
C’est dur mais il faut s’accrocher. Et puis je préfère répondre par le silence. Ça ne sert à rien d’envenimer les choses. J’ai été principalement touché par les critiques après le match de Toulouse. Mais ça ne me dérange pas trop. Je continue à travailler.

Avez-vous besoin de confiance pour vous exprimer ?
Je suis un joueur qui fonctionne énormément au mental. J’ai besoin d’avoir le soutien de mon entraîneur et de mes équipiers. Aujourd’hui, l’ambiance est bonne, on vit bien, mais bon en ce moment, c’est difficile pour nous. Là, je suis suspendu. Je vais en profiter pour bien me préparer dans la tête et bien revenir.

Vous connaissez des difficultés sur le terrain, vous vous êtes récemment accroché avec un supporter… Comment vivez-vous cette saison ?
Je suis assez bousculé, c’est vrai. C’est un apprentissage. Je vis ma troisième année au plus haut niveau. Mais cela me servira pour la suite de ma carrière. Je suis dans un grand club, on est constamment décortiqué. A moi de me faire tout petit et de progresser. Maintenant, je regrette mon accrochage. J’aurais préféré ne pas réagir comme ça. Les nerfs ont pris le dessus. Cela a été bête de ma part.