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Civelli : « Il faut rêver »

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Pessimiste dans ses déclarations il y a quelques jours, le défenseur marseillais Renato Civelli semble avoir repris un peu d’espoir pour tenter de ravir le titre au Girondins de Bordeaux.

Renato Civelli, il y a quelques jours vous disiez que Bordeaux était mieux armé pour être champion. A la veille de la dernière journée, avez-vous changé d’avis ?
Ça va être dur. Je rêve beaucoup moins qu’avant le match de Lyon, parce que cela ne dépend pas que de nous. J’aime bien finir les choses moi-même et ne pas dépendre des autres. Bordeaux a juste besoin d’un nul. C’est compliqué, mais il faut rêver. Comme le fait Marseille et la moitié du pays.

Pourtant, il y a quelques mois, à titre personnel, on ne vous attendait pas à pareille fête…
Ma situation personnelle a beaucoup changé, mais je m’y attendais parce que j’ai travaillé pour ça. Je ne m’attendais peut-être pas à jouer le titre, mais j’ai déjà été deuxième avec l’OM. Alors pourquoi pas ?

Êtes-vous quelqu’un d’important dans le vestiaire ?
Oui. On est tous important. Mais il faudrait poser cette question aux autres. Toujours est-il que je me sens bien. Je connais certains joueurs depuis deux ou trois ans, et en dehors du terrain, nous avons une très bonne relation. C’est pour cela qu’en décembre, j’ai dit à l’entraîneur que je voulais rester. C’est vraiment un plus de bien s’entendre avec ses coéquipiers.

Êtes-vous surpris de ne pas avoir reçu de signe pour une prolongation ?
Dans le milieu, personne ne se fait de cadeau. Certains pensent que je mérite de rester, d’autres non. Mais ce n’est pas difficile. On a le meilleur boulot du monde. Si ce n’est pas à Marseille, je continuerai à jouer au football ailleurs. Ma tête est prête au changement.

Si vous deviez partir, avez-vous le sentiment d’avoir bien profité de votre carrière marseillaise ?
Oui ! J’ai connu l’Europe grâce à l’OM. Je serai toujours reconnaissant envers Marseille. On verra si c’est une étape passée ou si ça continuera. Toujours est-il que je suis content et fier de porter ce maillot.

Et concernant le public qui semble vous avoir adopté…
C’est une fierté. Ça veut dire qu’ils sont contents de moi. C’est gratifiant, mais je ne joue pas pour les supporters. Je joue pour gagner.

La rédaction avec F.G. (RMC Sport)