Comment le PSG s’est métamorphosé

Malgré un mois d’avril délicat, le Paris Saint-Germain a tout simplement marché sur le championnat cette saison et même remué la scène européenne. Retour sur les axes d’évolution d’un club devenu une machine de guerre.

Une vraie suprématie

A trois journées de la fin du championnat, le PSG comptait déjà 83 points, soit son total final de la saison passée. Lors de l’exercice précédent, le Paris Saint-Germain avait notamment connu un mois de novembre délicat, en s’inclinant à domicile contre Saint-Etienne, Rennes, puis Nice (2-1 à chaque fois) et en étant sorti en quart de finale de la Coupe de la Ligue chez les Verts (0-0, 3-5 t.a.b.). Cette saison, exit les désillusions à domicile en L1, place à des scores fleuves face à des adversaires généralement maîtrisés. Une suprématie également symbolisée par la victoire en Coupe de la Ligue et l’impressionnante facilité du club, en Ligue des champions, jusqu’à ce déraillement en quart de finale retour contre Chelsea.

Un jeu léché

Cette saison, le PSG ne s’est pas contenté de gagner. Avec l’arrivée de Laurent Blanc, les Parisiens ont également proposé un tout autre spectacle que sous l’ère Ancelotti. Après deux matches nuls en début de saison, le coach français propose un 4-3-3 qui initie 10 victoires en 11 rencontres, écrase en C1 le Benfica (3-0), futur finaliste de la Ligue Europa, Bastia (4-0) ou encore Anderlecht (5-0). En Ligue 1, le PSG a battu son record historique de buts avec une 76e réalisation inscrite dès la 35e journée (Cavani à Sochaux).

Une colonne vertébrale établie

A l’exception du troisième attaquant pour accompagner Ibrahimovic et Cavani, une équipe-type s’est rapidement dégagée cette saison. La charnière s’est stabilisée, avec la progression d’Alex au côté de Thiago Silva. A droite, Van der Wiel a également élevé son niveau de jeu et est devenu un titulaire indiscutable, au détriment de Jallet. Au milieu, Thiago Motta, qui a pu réaliser une vraie préparation d’avant-saison, s’est métamorphosé dans le trident de l’entrejeu, avec Matuidi et Verratti. L’Italien est d’ailleurs, avec Ibra et Thiago Silva, parmi les quatre nommés au titre de meilleur joueur de Ligue 1. Devant, Zlatan et Cavani, ont compilé plus de 40 buts en championnat.

Un vestiaire uni

Une véritable osmose s’est dégagée du groupe parisien cette saison. Les joueurs, qui se côtoient dans l’ensemble depuis l’été 2012, ont appris à se connaitre et s’apprécier. Les nouveaux se sont fondus sans souci dans le groupe. Les buts sont ainsi généralement célébrés par l’ensemble de l’équipe. Les départs de Gameiro, Chantôme, Sakho et Armand, mécontents de leur sort au PSG, ont également allégé l’ambiance du vestiaire.

Un leader affirmé

Cette saison, Zlatan Ibrahimovic s’est montré particulièrement investi au Paris Saint-Germain. Dès septembre, il a d’ailleurs prolongé son contrat jusqu’en 2016. A la fois sur le terrain et en dehors, l’attaquant suédois s’est révélé comme un leader incontournable. Le meilleur buteur et passeur du championnat a également bien été épaulé par Thiago Silva et Thiago Motta qui ont su, dans leur ligne et au-delà, mobiliser le groupe.

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La rédaction