Corchia, entre espoir et inquiétude

Sébastien Corchia - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE
L’affaire Sébastien Corchia va-t-elle prendre fin mercredi ? Ce jour-là, à 15h30, l’arrière latéral droit de 23 ans et les dirigeants de Lille ont rendez-vous au Comité national olympique et sportif français. Le CNOSF doit se prononcer sur le cas d’un joueur dont la situation contractuelle est toujours aussi floue depuis que la DNCG a refusé d’homologuer le contrat de l’ex-Sochalien. Aujourd’hui, le souhait du joueur est de signer le plus rapidement possible avec le LOSC. Voilà pourquoi il attend avec impatience la décision du CNOSF.
Problème, il est impossible de savoir si cette décision aura un effet immédiat ou si elle sera mise en délibérée. En cas de réponse négative, Corchia ne se prépare pas à aller jusqu’au Tribunal administratif en raison des longs délais d’attente. Ses avocats et ainsi que ceux du LOSC essaient donc de constituer le dossier le plus complet possible afin de contrer la décision de la DNCG et de la commission d’appel de la FFF.
Le Dynamo Moscou à l'affût
Quoiqu’il advienne dans les heures et les jours à venir, ce dossier Corchia est une première dans l’histoire du football français. Il créé un vide juridique total puisque le joueur a résilié son contrat avec Sochaux et qu’il a donc signé un contrat avec Lille non homologué. Sébastien Corchia serait-il libre ? Ses avocats travaillent là-dessus.
Le joueur qui n’avait pas négocié son contrat avec les Dogues souffre de cette situation. Ses proches, qui ne savent pas où il jouera demain, s’inquiètent eux aussi. Car cette affaire pourrait s’avérer très risquée pour le joueur. Sans club, Sébastien Corchia n’est pas assuré, ce qui pourrait avoir de graves conséquences en cas de blessure. Le joueur, qui s’entraîne à part au Domaine de Luchin, se contente de tours de terrain. Le LOSC refuse qu’il touche à un ballon. Ce flou juridique aiguise en tout cas l’appétit des clubs étrangers. Des intermédiaires russes du Dynamo Moscou ont concrètement manifesté leur intérêt auprès du joueur, lequel ne veut pas aller en Russie pour l’instant. Ces intermédiaires trouvent cette situation cocasse puisqu’ils ne savent pas auprès de qui négocier et ils ne savent pas non plus si le joueur est libre. Ils ne sont pas les seuls.
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