Costil : « Nice espère nous mettre la tête sous l’eau »

Benoît Costil - -
Benoît, après l’humiliation face à Quevilly en Coupe de France, êtes-vous impatient de retrouver la compétition ce soir face à Nice ?
Oui, on veut retrouver le goût de la victoire. Après la défaite contre Quevilly (2-1), on était déboussolé. Ça fut difficile à digérer. La meilleure façon d’oublier est de gagner des matches. Si on gagne contre Nice, disons que ce sera le début du traitement (rires).
Compte tenu des nombreux accrochages avec vos supporters, à quel accueil vous attendez-vous ?
Il sera différent des autres matches. Je ne suis pas sûr qu’il y ait beaucoup de monde au stade. Je ne crois pas non plus que les supporters seront derrière nous. C’est embêtant. On préférerait les avoir avec nous. A nous de leur donner envie de nous encourager, même si c’est seulement en cours de match.
A quel type de match vous attendez-vous ?
Contre Nice, c’est toujours compliqué. On les a joués deux fois. En championnat, on avait été très mauvais là-bas (2-0), en Coupe de France, on avait fait un match solide (0-0, 5 t.à.b. à 4, en 16e de finale). Nice est vraiment une bonne équipe. J’ai du mal à comprendre leur classement. Ce sera très difficile. C’est une équipe de battants qui sait aussi très bien jouer au ballon. Ils espèrent profiter de notre mésaventure contre Quevilly pour nous mettre la tête sous l’eau.
Dans quel état d’esprit êtes-vous psychologiquement ?
Le match de Quevilly n’est pas effacé, mais il faut se remobiliser. C’est ce que savent faire les grands joueurs. On doit s’inspirer de cela. L’échec de Quevilly doit nous servir contre Nice et pour la fin du championnat. Qu’il nous donne un peu les crocs.
Quel est le discours de votre coach, Frédéric Antonetti ?
Il faut montrer du caractère et relever la tête. C’est le terrain qui compte. A nous de répondre présent. Quel que soit la qualité du jeu, c’est la gagne qui comptera contre Nice. Il ne nous reste plus que le championnat. Il nous faut un groupe de guerriers pour la fin de saison. C’est le message qu’il essaie de nous inculquer.