Courbis : « Montpellier rejouera peut-être les premiers rôles »

Rolland Courbis est désormais le nouvel entraineur de Montpellier. Il remplace Jean Fernandez, démissionnaire jeudi après la défaite du club face à Lorient (2 à 0). L’ancien coach de Marseille était l’invité des GG du Sport ce samedi sur RMC.

Rolland, confirmez-vous être le nouvel entraineur de Montpellier ?

Oui mais je ne vais pas à Montpellier, je retourne à Montpellier. J’y retrouve mes amis comme Louis Nicollin, Michel Mézy, Laurent Nicollin, Pascal Baills. Ce n’est pas quelque chose de traditionnel. Il y a des choses qui ne s’oublient pas. Loulou avait besoin d’un coup de main. Je vais essayer de les aider du mieux possible. Mon premier match avec Montpellier sera celui face à Saint-Etienne, vendredi prochain.

Le club est actuellement 17e du classement...

S’ils n’étaient pas à la 17e place, ils ne m’auraient peut-être pas appelé… J’ai l’habitude d’aller dans des clubs pour « réparer » dans un premier temps. Je ne vais pas en faire une spécialité. J’aimerais parfois entrainer un club qui joue les premiers rôles mais Montpellier rejouera peut-être les premiers rôles.

Quel est votre objectif avec Montpellier : assurer le maintien ?

Le challenge, ce n’est pas tellement le maintien puisque Montpellier a 5 points d’avance sur le premier relégable. C’est surtout essayer de faire progresser Montpellier au classement et préparer l’équipe pour la saison prochaine pour que Montpellier puisse jouer les trouble-fête ou les outsiders, un rôle que cette équipe aurait dû jouer cette saison. Mais je ne suis ni pompier ni magicien.

Quand avez-vous été contacté par Montpellier ?

J’ai eu Michel (Mézy) et Loulou (Nicollin) au téléphone après le match contre Lorient (défaite 2 à 0 mercredi ndlr). J’ai arrêté mon expérience à Alger il y a environ un mois. J’y suis resté 12 mois. Là-bas, j’ai pu vérifier ma faculté d’adaptation : les joueurs y ont progressé. Si je peux faire la même chose à Montpellier… J’ai pris trois ou quatre jours de réflexion, par correction vis-à-vis de mes obligations à RMC et BFM TV.

Quel est votre état d'esprit à l'idée de retrouver un banc de Ligue 1 ?

Je ne dis pas que je retrouve un banc de Ligue 1, je me dis que je vais encore emmerder sur un banc de Ligue 1. Je suis différent de mes collègues. Quand on regarde mon CV : j’ai réussi à atteindre les objectifs fixés par les clubs qui m’emploient 18 fois sur 22, on me dit que je n’ai rien gagné. Je vais dans un endroit qui me plaît, retrouver mes amis et essayer de voir si on peut mieux faire.

Allez-vous garder une place à RMC ?

Pas question que je lâche tout dès aujourd’hui. Je serai à l’antenne deux ou trois fois par semaine, en particulier les soirs de Ligue des Champions. Evidemment, je ne ferai plus les commentaires sur la Ligue 1, jouant en face des 19 autres équipes. Par contre, ça ne m’est pas interdit d’écouter RMC ! (rires)

Un mot pour Jean Fernandez, votre prédécesseur à Montpellier ?

Je n’ai pas pour habitude de faire les traditionnelles déclarations sur le prédécesseur… Jean Fernandez a eu une période difficile mais des périodes difficiles, j’en ai connues moi aussi. J’aurais démarré la saison à sa place, je n’aurais peut-être pas fait mieux.

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