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Courbis : « On a bon espoir pour Lucas Barrios »

Rolland Courbis

Rolland Courbis - -

Invité de Larqué Foot, dans le cadre du Tour de France des clubs, l’entraîneur montpelliérain Rolland Courbis a évoqué la piste menant à l’ancien attaquant de Dortmund, Lucas Barrios, et un après-Cabella qui passe par la formation.

Rolland, quel est l'objectif Montpellier cette saison ?

En toute logique, on a éliminé les troisièmes premières places, parce qu’on n’est pas aveugles, et les trois dernières. Il reste donc 14 places. C’est une fourchette ! Pas besoin de préciser dans quelle partie on aimerait se retrouver.

A l'intersaison, vous avez perdu votre meilleur joueur, Rémy Cabella. Un départ qui n'a pas été compensé...

On le verra sur le terrain. Dans la logique des choses, quand tu perds Cabella, voire même Stambouli (qui pourrait quitter l’Hérault avant la fin du mercato, ndlr), qui sont tes meilleurs joueurs, et que tu dois faire des bénéfices pour que les comptes s’équilibrent, tu t’affaiblis. Mais des fois, il y a des duos ou des trios qui se forment. Des joueurs progressent. Ce n’est pas obligatoirement une certitude, sinon ce ne serait même plus marrant. Le recrutement n’est pas terminé non plus. On a pour ambition de prendre un voire, deux très bons joueurs.

Ce grand joueur, est-ce Lucas Barrios ?

Ça peut l’être. C’est un attaquant qui me plait depuis plusieurs années. Et « Loulou » (Louis Nicollin) a même son maillot dans sa collection, quand il était au Borussia Dortmund. A cette époque-là, c’était impossible de l’approcher. Mais là, il n’a que 29 ans. Il a vécu deux dernières saisons compliquées. Il a privilégié le côté financier en allant en Chine. Maintenant, Il a envie d’exister à nouveau. On a eu un concours de circonstances qui nous a bien aidés : Tino Costa, que nous avons lancé à Montpellier, est son coéquipier au Spartak Moscou. Lucas Barrios a envie de partir, il a envie de rejoindre l’Europe. Il a failli aller à l’OM il y a trois ans mais ça ne s’était pas fait pour des raisons financières. Et maintenant on a peut-être la possibilité de le récupérer. On a bon espoir de tomber déjà d’accord avec le Spartak.

« Lancer des jeunes, ça ne me fait pas peur »

Vous récupérez des joueurs importants qui sortent de l'infirmerie, dont Saihi...

Jamel Saihi faisait partie des joueurs importants du titre (en 2012, ndlr). Il s’est retrouvé avec Bocaly et Ait-Fana à l’infirmerie plutôt que sur le terrain. Je disais : « Vous, votre entraîneur, c’est le kiné. » J’ai un accord avec Stambouli. Qu’il parte ou pas, il fait les deux prochains matches avec Montpellier. Ça permet à Saihi de se préparer pour Metz à la troisième journée, là où nous n’aurons peut-être plus Stambouli.

Montpellier est réputé pour sa formation. Quels jeunes vous ont fait de bonnes impressions ?

Ça peut-être Anthony Ribelin ou Mamadhou N’Diaye, un arrière gauche de 19 ans qui me fait bonne impression. Ribelin est déjà dans les 18 pour le match contre Bordeaux alors qu’il n’a que 18 ans. On a eu l’idée de faire monter des jeunes. Après, prendre la responsabilité d’en faire monter sept, c’est beaucoup. Mais ça ne me fait pas peur pour autant. Ça démontre une qualité de la formation et c’est un message qu’on fait passer aux jeunes de la région. 

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La rédaction