Covid: fin des jauges, consommation dans les stades... ce qui change (ou non) à partir de ce mercredi

Le monde sportif professionnel peut souffler. Après un mois de restrictions, le gouvernement en lève plusieurs ce mercredi pour alléger le quotidien des Français. Cela concerne notamment le sport avec la fin des jauges dans les stades à 5.000 personnes en extérieur et 1.000 en intérieur, en vigueur depuis le 3 janvier. Dès mercredi, la Ligue de football professionnel (LFP) a mis à jour son protocole sanitaire en actant la réouverture totale des stades. "100% des places assises peuvent être commercialisées", précise le document de l'instance.
Marseille sera le premier club à bénéficier de la levée des jauges avec la réception d’Angers, vendredi (21h, 23 journée de Ligue 1) dans un Vélodrome qui pourra donc faire le plein. Les spectateurs devront tout de même présenter leur pass vaccinal entré en vigueur la semaine dernière en remplacement du pass sanitaire. Les tests PCR ou antigéniques négatifs ne permettent plus désormais d’entrer dans un établissement, il faut désormais que le public présente une vaccination à jour ou un certificat de rétablissement, valable six mois après avoir contracté le covid.
Le nouveau protocole permet aussi la réouverture des parcages de supporters adverses, mais avec distanciation physique jusqu’au 15 février inclus. Si l’espace alloué aux visiteurs est trop petit pour le respect des distances, le club recevant conserve le droit de refuser leur venue. A la faveur du nouveau pass vaccinal, qui a remplacé fin janvier l'ancien pass sanitaire, "nous pourrons courant février lever la plupart des restrictions prises pour freiner l'épidémie", avait promis fin janvier le Premier ministre, Jean Castex.
La consommation dans les stades autorisée à partir du 16 février
Dans deux semaines, le 16 février, ce sont les discothèques, fermées depuis le 10 décembre, qui pourront rouvrir et les concerts debout seront à nouveau autorisés. La consommation au comptoir sera également possible dans les bars. Tout comme la consommation dans les stades, les cinémas et les transports. Le gouvernement n'a pas conditionné la levée de ces restrictions à l'évolution de la situation sanitaire. Aux yeux des autorités, la menace due au variant Omicron est désormais limitée puisqu'il est moins dangereux que ses prédécesseurs, bien que nettement plus contagieux.