Darcheville : « Les qualités pour s’en sortir »

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Jean-Claude, quelle détente sur votre but à Lorient !
C’est juste une question de timing (sourire). On est surtout content d’avoir gagné parce qu’on va devoir prendre des points un peu partout pour essayer de se maintenir. C’était important de bien entamer l’année 2009 en ramenant un point de Lorient. Maintenant, il va falloir absolument gagner notre match en retard (Valenciennes-Caen le 17 février) pour recoller le plus rapidement possible au premier non relégable (Saint-Etienne à quatre points).
Vous avez été particulièrement bien reçu par votre ancien club. Comment l’avez-vous vécu ?
Ça s’est franchement bien passé et je remercie tous les supporters parce que leur accueil m’a particulièrement touché. C’est aussi pour eux que je n’en ai pas rajouté après mon but. Je suis conscient et je n’oublie pas que, si j’en suis là, c’est aussi grâce à Lorient. J’y ai remporté mon premier trophée en tant que professionnel (Coupe de France 2002) et je leur dois beaucoup.
Vous qui venez d’intégrer le groupe, sentez-vous qu’il a les capacités mentales pour viser le maintien ?
Oui et cela s’est confirmé tout au long du match à Lorient. Durant nos deux semaines d’entraînement avant la rencontre, j’ai aussi vu qu’on faisait des bonnes choses et que les gars avaient vraiment les qualités et l’envie pour s’en sortir.
Le fait d’évoluer dans une équipe qui privilégie le jeu offensif a-t-il joué dans votre décision de rejoindre Valenciennes ?
Tout à fait. Le discours d’Antoine Kombouaré m’a séduit. Lorsque j’ai pris la décision de venir à Valenciennes, je ne me suis pas focalisé sur le classement. J’ai aussi regardé si le projet de jeu pourrait me permettre de m’exprimer et de prendre du plaisir. C’était le cœur de ma réflexion et, pour l’instant, je ne regrette pas ma décision.
Vous êtes-vous fixé un objectif de buts jusqu’à la fin de la saison ?
Je suis là pour faire parler mon expérience, inscrire des buts et aider le club à s’en sortir. J’espère marquer le plus possible sans me fixer un nombre de buts.
Comment des joueurs comme José Saez, Filip Sebo et Johan Audel vivent l’arrivée de cette nouvelle concurrence dans le groupe ?
Ça se passe bien. Johan Audel était un peu blessé et n’a pas vraiment fait les frais de mon arrivée. On aura de toute façon besoin de tout le monde pour se maintenir. Aujourd’hui, je joue avec Greg (Pujol) mais les choses peuvent évoluer. A chaque joueur de faire le maximum en match et à l’entraînement pour apparaître comme la meilleure solution au coach le week-end.