
David Luiz, Gourcuff, Bielsa : Leboeuf lance la saison de L1

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David Luiz ne doit pas faire n’importe quoi
« Je lui reconnais énormément de qualités, souligne d’emblée Leboeuf à l’égard de la nouvelle recrue parisienne. Mais il alterne le très bon et l’absence totale. Ce n’est pas un défenseur dans l’âme. Si Mourinho l’a recadré au milieu de terrain à Chelsea, c’est qu’il avait des doutes sur ses taches défensives. Le problème a été criant pendant la Coupe du monde. Au bout de trois minutes contre l’Allemagne, il était avant-centre ! C’est ça qui me fait peur. Tu ne peux pas faire tout et n’importe quoi mais Laurent (Blanc) saura le cadrer, j’en suis sûr. Il comprendra vite qu’on ne joue pas pareil en Angleterre qu’au Brésil ou qu’en France. Mais je ne doute pas qu’il réussira car il a énormément de qualités. On pourra compter défensivement sur lui et sur son copain Thiago Silva. »
Gourcuff ou l’excès de professionnalisme
« Gourcuff est quelqu'un de très complexe, estime Frank Leboeuf au sujet de l’ancien Bordelais, arrivé à l’OL en 2010. Parfois on a envie de l'aimer, parfois on a envie de lui taper dessus. J'ai connu des joueurs comme ça, hyper professionnels. Rémi Garde notamment en faisait partie. Ils font attention à ce qu'ils mangent, ce qu'ils boivent… Mais ça devient les joueurs les plus fragiles, dès qu'ils font un écart, ils morflent. On ne peut pas les critiquer parce que ce sont des vrais pros. Gourcuff, c'est un vrai pro, il fait tout ce qu'il peut pour être au top. Je l'aime beaucoup, à 100%, il a toujours apporté quelque chose. »
Les limites de la méthode Bielsa
Frank Lebœuf juge les débuts de Bielsa positifs à l’OM, mais il craint les limites de la méthode. « Les joueurs sont en train de se démonter pour lui, parce que c’est leur intérêt. Ils savent que Bielsa a l’adhésion du public des medias et des gens du club. Si ça ne marche pas, ça va vite exploser. Tant qu’il y a des résultats et que ça fonctionne, il n’y a pas de problème. Mais ce sont de choses qui ne peuvent pas durer. Au niveau physique et mental, c’est extrême et ça fatigue les joueurs. C’est une façon de faire qui ne peut pas durer. Ça va durer 2-3 ans, et après ça va changer. »