Decourrière : « On doit se faire respecter »

SPECIAL MAINTIEN. - Avant le match capital pour le maintien face à Nice, dimanche (21h), le président de Valenciennes énonce les données du problème : « Si on descend, affirme-t-il, ce sera un accident industriel ! » Sa recette : engagement et combat.

Francis Decourrière, comment abordez-vous ce rendez-vous capital pour le maintien face à Nice, dimanche prochain ?

C’est un match qui est du même niveau que celui contre Sedan lorsque nous étions montés en L1 en 2006. Il est important. C’est dommage de jouer notre saison sur ce match après ce que nous avons réalisé dans la qualité du jeu notamment. Mais malheureusement, nous n’avons pas toujours été concentrés. Il nous faut dernier un coup de collier pour finir en beauté cette saison.

Avez-vous prévu quelque chose de particulier tout au long de la semaine ?

Non, c’est une semaine ordinaire. Les joueurs sont très concernés et très concentrés. Je passerai les voir comme je le fais d’habitude. On joue tous groupés. Tout le monde est derrière nous dans la région surtout avec l’arrivée du nouveau stade, qui est magnifique.

Vos joueurs ont leur destin entre leur main…

Exactement. On joue chez nous. On doit se faire respecter. Nice est une bonne équipe, combattante. Ce ne sera pas un match facile car eux aussi joue gros. J’ai confiance pour notre dernier match à Nungesser, qui date de 1929. C’est un symbole.

« Montanier sera l’entraîneur de Valenciennes la saison prochaine »

Vous attendiez-vous à une saison aussi difficile ?

Je le craignais mais je ne pensais pas en arriver là vu les matchs qu’on a faits. On a su tenir tête aux gros de notre championnat. Mais on a perdu des points sur notre terrain notamment dans les derniers instants sur des fautes d’inattention. Ça se paye. Mais aussi paradoxal que cela puisse paraître, on peut aussi bien terminer 10e que 18e dimanche soir. C’est tout de même invraisemblable. On n’a jamais vu ça.

Avez-vous déjà prévu un plan en cas de relégation ?

Les droits TV diminuent de moitié, les sponsors sont moins motivés, c’est ce qu’on appelle un accident industriel. Il faut être prêt et savoir que cela peut arriver. Il faut donc tout faire pour l’éviter.

Qu’en est-il de l’avenir de votre entraîneur, Philippe Montanier, qui serait sur les tablettes d’Auxerre et Bordeaux notamment ?

Je n’ai pas été démarché. Selon des conversations que j’ai pu avoir avec lui ou qu’il a eues avec les joueurs, il sera l’entraîneur de Valenciennes la saison prochaine. Il lui reste un an de contrat. J’attends d’être sur de rester en L1 pour prolonger son contrat. Même si on ne se maintient pas d’ailleurs, le fait de faire remonter le club sera un challenge. Le projet, je l’ai bâti avec lui. On le continuera ensemble.