Des Dogues si désirables…

Lille - -
« C’est le début d’une nouvelle ère. » Michel Seydoux ne croit pas si bien dire. Depuis samedi dernier et son succès en Coupe de France, son LOSC a « changé de braquet ». Celui de la reconnaissance. Et des titres. Bref la dimension d’un grand club, ce que souhaite à moyen terme les dirigeants lillois. « Oui, on y croit depuis longtemps, confie le directeur général adjoint des Dogues Frédéric Paquet. Ça prend forme. »
Auparavant à Lille, il n’y avait que le centre d’entraînement de Luchin, luxueux et à la pointe, à être en corrélation avec les ambitions du club. Aujourd’hui, le jeu et la génération de joueurs du LOSC ont suivi le mouvement. « On est sollicité de plus en plus, poursuit Paquet. Les résultats accélèrent les choses. Les gens sont très heureux d’être partenaires. Cela les encourage à continuer avec nous. »
Le Grand Stade, 25 millions d’euros d’apport
Les sponsors, hier hésitants à promouvoir le LOSC, confirment désormais leur engagements. D’autres viennent aux renseignements en vue de collaborations futures. Et ceux déjà associés se frottent les mains. « Le club de Lille est un vieux club, mais un club en renaissance avec un vrai projet européen et des valeurs simples qui correspondaient à ce que nous souhaitions mettre en place, affirme Laurent Théry, directeur général de la société Hoyez, spécialisé dans la conception et la fabrique de cloisons démontables. On s’est retrouvé dans les valeurs du LOSC. »
Le partenariat entre les deux parties dure depuis 2007 et constitue l’une des garanties de la bonne santé du club. L’autre partie sera assurée par le Grand Stade, livré à l’été 2012. « On estime l’apport du nouveau stade à une augmentation du chiffre d’affaires de 25 millions d’euros. Pour y parvenir, il faut une équipe compétitive. Les bons résultats permettent d’avoir de meilleurs résultats financiers et les résultats financiers amènent une bonne équipe. C’est un cercle vertueux. » Que Lille ne veut plus quitter.