Deschamps : « Un moindre mal »

L’entraîneur de l’OM n’a pas caché sa déception à l’issue du match nul (2-2) face à Toulouse ce dimanche lors de la 30e journée de Ligue 1. Il estime tout de même que Marseille est toujours dans la course au titre.

Didier Deschamps, quel sentiment vous anime après ce match nul ?

Vu le scénario, prendre un point, c’est un moindre mal. Ça reste un point. D’autres équipes en perdent. Nous aussi, on en a perdus aujourd’hui. C’était un match à domicile. Evidemment, c’était important de gagner. Mais on a commis des erreurs. On va s’en contenter. Il reste encore huit matches. Ça sera compliqué pour tout le monde. La bataille va être dure jusqu’au bout. On est toujours là. Même si c’est une déception de ne pas gagner au Vélodrome.

Etes-vous déçu par la performance de vos joueurs ?

Oui et non. Dans l’analyse globale, il y a des performances individuelles qui ont été en dessous de ce que j’attends de certains joueurs. Après je savais qu’en jouant à 17h, il y aurait plus de chaleur. Mais c’était la même chose pour Toulouse. Ce n’est pas une excuse. On a manqué de dynamisme. Quand les Toulousains ont mené au score, ils ont eu une bonne maitrise technique. Il a fallu cette erreur de leur part et ce deuxième but pour nous relancer. Mais on était plus en réaction qu’en action aujourd’hui.

« Toutes les équipes perdront des points »

Etes-vous en colère ?

Non, il y a de la déception. Les joueurs le sont aussi. Après, il y a le scénario. A un moment, on perdait le match. On a su revenir. Même si on espérait beaucoup plus. Mais il faudra s’en contenter. On a pris un point. Il en reste vingt-quatre à distribuer. C’est beaucoup. Je pense que toutes les équipes perdront des points. A nous d’en perdre le moins possible.

Avez-vous tout de même quelques motifs de satisfaction ?

On a marqué deux buts par Rémy et Gignac. C’est bien pour eux. On en a pris deux malheureusement. On a eu la réaction qu’il fallait après avoir été mené. Je ne vais pas sauter au plafond non plus, mais il y a quelques points positifs.

Propos recueillis par Florent Germain