Diawara : «Je n’ai jamais voulu blesser Nenê»

Tenu en échec par Rennes (0-0) puis surpris à Nice (1-0), l’OM piétine en Ligue 1. Symbole de cette mauvaise passe, le défenseur sénégalais, assez nerveux ces derniers temps, évoque enfin ses récents démêlés sur les terrains.

Souleymane Diawara, l’OM sort d’une semaine compliquée, avec un nul en milieu de semaine contre Rennes (0-0) et cette défaite samedi contre Nice (1-0).
Ce résultat ne nous arrange pas. On avait la possibilité de rester en tête du classement. C’est vrai qu’on perd beaucoup de points en ce moment. Mais ce n’est pas dramatique.

On ne vous sent pas plus inquiet que ça par rapport à la situation.
Non, non. Il n’y a pas d’inquiétude à avoir. On n’est qu’à deux points du premier, Lille. Ça fait chier, c’est sûr. On aurait pu creuser l’écart avant la trêve. Il nous reste trois matches. On va essayer de prendre le maximum de points avant la fin de la phase aller. Les gens n’ont pas encore vu le vrai visage de l’OM. Il nous faut un match-référence pour ça. Mais quand on aura vraiment retrouvé notre football…

Pendant que vous faites du surplace, Paris et Lille engrangent des points eux…
Mais c’est bien pour le championnat. Les gros sont au rendez-vous. Après, je vous le dis, il reste encore des matches. On sait que ce sera dur jusqu’au mois de mai.

« J’espère que la commission de discipline sera clémente »

Jeudi, vous vous présenterez devant la commission de discipline pour votre mauvais geste sur le Brésilien Nenê lors du clasico face au PSG (2-1, 12e journée).
J’ai hâte de connaître mon sort. Cela fait presque un mois déjà qu’on ne me parle que de ça. J’ai vu cette saison quelques sanctions assez lourdes, comme celle du Niçois Drissa Diakité lors du derby contre Monaco (1-1, 15e journée). J’espère que la commission de discipline sera clémente avec moi.

Regrettez-vous votre geste ?
Oui. En tant que sportif de haut niveau, pour les spectateurs, pour les jeunes, je n’avais pas à faire ce geste-là. C’était le clasico, il y avait un peu de tension, de nervosité. En aucun cas, je n’ai voulu faire mal à Nenê. Si j’avais vraiment voulu le faire, il aurait eu plus que ce qu’il a eu.