Digard : « On a des arguments »

Digard ici à la lutte avec le Lensois Bonaventure Kalou va essayer de faire chuter les Niçois dans leur antre imprenable du Ray - -
Didier Digard, comment va le moral après la défaite au Pays de Galles (2-3 en match éliminatoires pour l’Euro des Espoirs) ?
Le moral va bien. Il faut savoir passer de la sélection au club, et vice-versa. Aujourd’hui je suis revenu au club, j’ai l’esprit tourné vers le championnat à 100%, j’évacue cette désillusion.
Comment avez-vous retrouvé vos coéquipiers du club après la mini-trêve internationale ?
C’est particulier quand il y a une trêve internationale. Je pars pendant 10 jours, et mes coéquipiers ont un programme très différent. En sélection c’est plus tranquille. En club, ils bossent beaucoup pour préparer le match à venir, et être au top physiquement.
Nice-PSG, ce sera le choc de deux équipes invaincues chacune à sa manière (Nice à domicile et Paris à l’extérieur)…
Ça va être un très bon match. Nice n’a jamais perdu à domicile, et nous à l’extérieur. On va tout mettre en œuvre pour continuer la série, et on a les arguments pour faire un très bon résultat à Nice.
Nice, une équipe très physique…
Oui, c’est une équipe très physique, et qui est capable de basculer très vite vers l’avant avec un joueur comme Baki Koné qui va à 2000 km/h. Ils vont essayer d’exploiter les espaces au maximum avec des milieux qui bossent énormément pour la récupération de ballons. Il va falloir joueur notre jeu, ça nous réussit, on est très solidaire à l’extérieur.
Paris va mieux ?
On est sur une pente ascendante même si sur le plan comptable on n’avance pas plus que ça. Mais au niveau de la confiance et du jeu, il y a du mieux. Il y a un super état d’esprit même dans les moments difficiles.
Venant de la L2 avec Le Havre où vous avez passé quatre saisons, comment se passe votre intégration au PSG ?
Je me sens vraiment très bien, je l’ai dit le 1er jour, et ça va même mieux aujourd’hui, parce que je me sent mieux intégré avec le temps. J’évolue dans un grand club, avec des gens bien, et des supporteurs fabuleux.
Il y a un an un supporteur trouvait la mort après le match de Paris contre le Tel Haviv Happoël. Parlez-vous entre joueurs de cette date noire dans la vie du club ?
Depuis que je suis là, ça n’a pas été évoqué. Ça ne change rien avec le fait qu’on se déplace à Nice. Les deux clubs ont des supporteurs « chauds ». C’est des choses dramatiques mais faut vivre avec. Il ne s’agit pas d’oublier, les familles doivent être très touchées, mais on n’y peut rien, et ce n’est pas une chose à laquelle on pense en abordant le match.