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Diouf : « A l’OM, Ben Arfa a changé de statut »

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De passage à Paris, Pape Diouf est revenu sur le clasico face au PSG, la polémique Rothen, le cas Ben Arfa et son avenir à la tête de l’OM.

Pape Diouf, la lourde défaite face au PSG (4-2) à l’aller est-elle oubliée ?
A Marseille, on a du mal à entériner les défaites subies face au PSG. Cela dit, il faut reconnaitre que ce jour là, Paris a produit un meilleur football que nous. On verra bien ce qui se passera dimanche. Pour nous, il est essentiel de ne pas rater ce rendez-vous. Nous avons besoin de nous repositionner sur le plan comptable et ensuite, on a peut-être aussi besoin de mettre le doute dans la tête des Parisiens.

Jérôme Rothen a déclaré qu’il avait bien fait de ne pas travailler avec vous à l’époque où vous étiez agent. Que lui répondez-vous ?
Nous nous étions rencontrés. Ca s’était d’ailleurs admirablement bien passé. Lorsque nous nous sommes quittés, il m’avait quasiment donné son accord. Je ne le taxe pas de racisme puisqu’à l’époque, la plupart de ses amis étaient noirs. Il y avait David Sommeil, William Gallas, Etienne Mendy. En déclarant qu’il avait bien fait de ne pas travailler avec moi, il n’a fait que coller aux préjugés de l’époque.

Hatem Ben Arfa est-il aussi capricieux qu’on puisse le dire ?
Non, pas du tout. C’est un garçon qui a du caractère. Certains diront que c’est un caractériel mais quand on le connait, on se rend compte qu’il est très sympathique. A Lyon, c’était le petit jeune qui sortait du centre de formation. Chez nous, son statut a changé. Il devient la méga star du club. Tout ça, il faut le digérer, surtout quand on a même pas 22 ans. Je pense qu’on va y arriver avec lui.

Peut-on espérer un jour un retour de Didier Drogba à l’OM ?
Très honnêtement, aujourd’hui, économiquement et financièrement, la chose ne me parait pas faisable. Mais rien ne nous interdit de rêver. Drogba est l’enfant chéri du public marseillais. Il a marqué son passage à Marseille.

Comment voyez-vous votre avenir à Marseille ?
La seule chose aujourd’hui dont je suis assez fier, c’est ma longévité à la présidence de l’OM. Après Tapie, je suis le président qui est resté le plus longtemps en place. Je ne me suis pas fixé de limite. Tous les jours, je travaille comme si c’était mon dernier jour à Marseille afin de préparer l’avenir du mieux possible. 

La rédaction